Hier, un nouveau braquage a eu lieu dans une station-service de Bordeaux. Ces dernières semaines, plusieurs vols à main armée ont été constatés, "alors qu'ils étaient en baisse constante ces vingt dernières années", selon la police judiciaire.
Ils ne se seront écoulés que trois jours entre le braquage d'une supérette rue Lagrange à Bordeaux et celui d'une station Total non loin de là, cours du Médoc, toujours dans le quartier des Chartrons. Dans les deux cas, le montant du butin s'élève à quelques centaines d'euros.
Bordeaux : une supérette braquée près du Jardin publichttps://t.co/ruhhXPa1i3 pic.twitter.com/eIS6sHRObv
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) January 11, 2020
Hier vers 22 h, c'est-à-dire au moment de la fermeture, un jeune homme, qui n'avait pas pris le soin de dissimuler son visage, s'est fait remettre la caisse de la station-service après avoir entrouvert son manteau faisant apparaître une arme de poing. L'homme a réussi à prendre la fuite avec 200 euros. "Il a fait fi de toutes les mesures de sécurité", précise la PJ. L'auteur des faits a, en effet, été filmé par les caméras de surveillances de la station.
Pour l'instant, le braqueur est toujours en fuite, tout comme celui ayant agi dans la supérette de la rue Lagrange. En revanche l'homme ayant braqué le centre Leclerc de Pessac le 28 décembre dernier et le Auchan de Talence quelques jours plus tard a été interpellé. Il s'agirait d'un jeune multirécidiviste, âgé de 25 ans, de type européen. Mais il semblerait que ces deux vols à main armée "aient fait des émules", explique-t-on à la PJ, "ça donne des idées". Le 4 janvier un Carrefour City à Talence était en effet braqué par un homme armé et cagoulé qui était reparti avec moins de 300 euros.
"Il s'agit de petits délinquants qui franchissent un palier et font ça dans l'amateurisme le plus total tout en restant dangereux", analyse -t-on du côté de la PJ. "Une petite flambée ponctuelle" de braquages a donc été constatée ces quinze derniers jours. "Le nombre de vols à main armée était important il y a vingt ans, mais était depuis en constante baisse".
Concernant la station Total du cours du Médoc, une enquête a été ouverte et confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux.