Ce lundi, plusieurs têtes d'affiche de l'Union Bordeaux-Bègles étaient en signature pour promouvoir la candidature de la France pour les Mondiaux 2023. Baptiste Serin, Jefferson Poirot et Nans Ducuing étaient place Pey Berland à la rencontre de leurs supporters.
Qui de l'Irlande, l'Afrique du Sud ou la France sera choisie pour accueillir la Coupe du monde de rugby 2023 ? La réponse sera donnée le 15 novembre prochain. En cette dernière ligne droite, la Fédération Française de Rugby (FFR) est sur le terrain pour promouvoir la candidature de l'Hexagone.
Ses dirigeants font actuellement le tour des 9 villes candidates à la réception des rencontres. Ce lundi 16, c'était au tour de Bordeaux, où la culture de l'ovalie se fait sentir :
"Le Sud-Ouest a toujours été une terre de rugby", souligne le joueur de l'UBB Nans Ducuing. "En témoigne la foule venue nombreuse aujourd'hui, il y a un réel engouement pour ce sport à Bordeaux". Place Pey Berland, en plein coeur de la ville, des ateliers de découverte du rugby étaient proposés.
Même son de cloches du côté de son cohéquipier Baptiste Serin :
"En Aquitaine, le rugby est omniprésent. Ce qui serait bien, ce serait de le développer dans des régions où il est encore peu ancré."
Pour les deux joueurs, la victoire de la France est donc tout à fait possible. Cette même confiance habite le président de la Fédération Française de Rugby, Serge Simon :
On a un dossier très solide. La France a une expérience formidable dans l'accueil d'événements de cette taille. On vient d'avoir les Jeux Olympiques, s'il fallait une preuve en voici une", indique le président de la FFR.
Selon lui, l'Hexagone peut compter sur "une capacité hôtellière, une économie, une logistique, des stades touts neufs depuis l'Euro 2016". Autant d'arguments qui ne manqueront pas de peser dans la balance.
► Serge Simon, vice-président de la FFR, était l'invité du 19/20 ce lundi 16 octobre. Regardez son intervention :