Bordeaux, une nouvelle fois poussif, s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue en dominant mercredi Le Havre (1-0), trois jours après son élimination en Coupe de France par ce même adversaire.
Dans le dernier carré, après la défaite surprise du Paris SG au Parc des Princes contre Guingamp, tout est désormais ouvert pour les Girondins qui retrouveront également Strasbourg et Monaco jeudi lors du tirage au soir.
Réussite de Kalu
Malgré l'absence de Kamano, pressenti du côté de Monaco et non convoqué pour cet acte 2 face au HAC, la faible chambrée du Matmut Atlantique a quand même eu droit à un enroulé pleine lucarne de ses protégés.Son auteur, Kalu, replacé à gauche, dont la réussite (70e) a sorti une belle épine du pied au duo Ricardo - Éric Bedouet, pas très serein ces derniers temps.
Car si l'issue de cette partie est logique au regard de la domination et des occasions que se sont procurées les locaux, leur production, sous les yeux de Frédéric Longuépée qui a pris officiellement ses fonctions de président délégué lundi, a une nouvelle fois laissé à désirer.
A la pause, le constat était même implacable: en trois mi-temps à domicile face à une L2, les Girondins n'avaient toujours pas trouvé la clé du verrou normand.
Sept nouveaux joueurs
Malgré le sang neuf injecté pour "cette revanche", décrétée dès dimanche soir avec sept nouveaux joueurs titularisés - l'entraîneur visiteur Oswald Tanchot en avait effectué six - il n'y a guère eu d'effets positifs.Peu emballants, d'une justesse technique très aléatoire, les Girondins ont mis vingt bonnes minutes avant de s'approcher du but de Balijon, par des frappes lointaines de Sabaly (24) ou un coup-franc de Karamoh direct en lucarne mais sorti d'une claquette par le dernier rempart havrais (30), mais aussi par une action construite avec Cornelius à la remise pour Lerager, capitaine d'un jour, qui décalait Karamoh à la frappe trop écrasée (28).
Bonne défense du HAC
Mais le HAC n'a pas produit beaucoup plus. Il a juste évolué sur le même mode que lors de l'acte 1, en étant bien organisé défensivement, solidaire en attendant la première ouverture.Elle est venue au milieu du second acte quand Fehrat, esseulé au deuxième poteau, a tenté une reprise de demi-volée juste au dessus. A peine le temps de revoir le ralenti que Kalu, plus à l'aise à gauche, s'en est allé ajuster Balijon et délivrer les siens.
Faute de doubler ce capital, notamment par Karamoh, Bordeaux est resté sous la menace de Normands volontaires mais inefficaces.