EN IMAGE. “Heureusement qu’ils sont là” : les pompiers salués après le violent incendie qui a ravagé un immeuble de Bordeaux

L’incendie s’est déclaré ce samedi 18 janvier, aux alentours de 6 heures du matin, dans un ancien immeuble de deux étages du centre de Bordeaux. Si aucun blessé grave n’est à déplorer, l’opération spectaculaire a provoqué de vives réactions parmi les Bordelais.

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Des flammes qui montent jusque dans le ciel. Ce samedi 18 janvier, les habitants de la rue Montbazon, à Bordeaux, se sont réveillés face à un incendie impressionnant. Le feu s’est déclaré à 6 h 12 du matin, dans un immeuble de trois étages, situé au numéro 33. Au rez-de-chaussée se trouvaient des locaux vides. Deux appartements occupés, destinés à la location de courte durée, de 80 m² chacun, se situaient respectivement aux deuxième et troisième étage de l'immeuble.

Les flammes se sont également propagées à la toiture d'un bâtiment voisin. Elles ont rapidement été maitrisées et éteintes par les pompiers qui ont bâché la zone.

Sur les lieux, 30 personnes ont été évacuées dans une opération spectaculaire des pompiers. Onze d’entre elles ont en effet été sorties de deux appartements en flamme par les échelles installées par les pompiers de la Gironde. Elles ont été temporairement accueillies au Connemara, un bar situé à proximité du sinistre.

Périmètre de sécurité

Rapidement sur les lieux, 70 hommes du feu et des dizaines de camions ont réussi à éteindre le feu en trois heures à l’aide six lances incendie. Vers 10 heures, le feu était circonscrit. Il a été déclaré éteint à 16 h 30. Parmi les occupants de l’immeuble, deux hommes de 20 et 21 ans ont été transportés en urgence relative au centre hospitalier de Pellegrin et à l'hôpital Saint-André, incommodés par des fumées. 

Les pompiers ont évacué les occupants de l'immeuble grâce à des échelles. © France 3 Aquitaine

Sur les lieux, un périmètre de sécurité a été mis en place, à la fois pour les habitants, mais également pour les nombreux curieux, qui s’interrogeaient du corridor de camions de pompiers qui s’était installée dans cette petite rue, tout près de la place Pey-Berland. “C’est vraiment affreux, lâche une trentenaire. Il n’y pas de mort ?”

En fin de matinée, les pompiers réalisent des opérations de sécurisation et de vérification de la stabilité de la structure du bâtiment. Épaulés par les architectes mandatés par la mairie de Bordeaux, ces derniers ont déterminé qu'il n'y avait pas de péril concernant le bâtiment.

Les pompiers étaient à pied d'œuvre depuis 6h du matin pour éteindre le feu et vérifier la stabilité du batiment. © France 3 Aquitaine

Certains s’interrogent sur l’origine du feu. “Ça viendrait d’un compteur ? Ou d’une personne qui aurait un chauffage défaillant ?”, interroge un Bordelais, sans obtenir de réponse. Une enquête a été confiée à la police de la Gironde pour notamment répondre à cette question.

Dans la rue Lafaurie Monbadon, des dizaines de camions étaient présents, pour un total de 70 sapeurs-pompiers. © France 3 Aquitaine

Un "miracle"

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont remercié les pompiers pour leur travail. “Heureusement qu’ils sont là pour tout le monde”, “vous faites un travail extraordinaire”, saluent-ils.

Les personnes évacuées ont été relogées au bar le Connemara. © France 3 Aquitaine

Jean-Luc Gleyze, président du département de la Gironde et président du Sdis départemental, a salué le “miracle” réalisé par les pompiers de la Gironde, “dans des conditions périlleuses au cœur du vieux Bordeaux”.

“Une partie du matériel récemment acquis a permis d’assurer l’accès difficile aux personnes en danger, et de garantir la sécurité de nos équipes, indiquait-il dans une publication. Merci au CTA CODIS, à la caserne Ornano, et à tous tes celles et ceux qui permettent aujourd’hui ce bilan : seulement deux blessés légers".

Dans l'appartement du dernier étage, les huit occupants, tous bordelais, sont rentrés à leur domicile. Les trois occupants de premier étage ont quant à eux été relogés par la mairie. Un habitant du n°35 a également été relogé, son électricité ayant été coupée par les pompiers pour l'intervention.

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