A Bordeaux la mobilisation des gilets jaunes semble marquer le pas. Le mouvement s'essoufle-t-il ? Les manifestants sont-ils allés à Toulouse pour manifester ? Difficile de le savoir.
Selon notre équipe sur place ils étaient entre 600 et 700 personnes, un millier au pic de la manifestation, dans les rues de Bordeaux.
#GiletsJaunes #Acte22 #bordeaux #giletsjaunes pic.twitter.com/8pFAJ2ada2
— Laurent Bigot (@laurentbigotfr) 13 avril 2019
Alors que le cortège était, pour une fois, invité à partir de la place des Quinconces. Mais c'est finalement sur la place de la Bourse que les manifestants se sont réunis avant de s'élancer sur les quais en direction de la gare.
#Bordeaux #Acte22 #GiletsJaunes #Revolution https://t.co/6NT7LlOhzc
— 💎 gem (@gemma_gtto) April 13, 2019
Visiblement, selon un tweet du député girondin Loïc Prud'homme, le cortège a été stoppé sur les quais vers 14h30 alors qu'il s'apprêtait à emprunter la rue des Faures pour remonter vers Saint-Michel. Ce secteur ne fait pourtant pas partie, si on se fie à l'arreté préfectoral, des zones où il est interdit de manifester.
#GiletsJaunes📍La préfète @ValerieHatsch a pris un arrêté portant interdiction de manifester sur certaines voies et espaces publics du centre ville de #Bordeaux le samedi 13 avril 2019. Consultez l'arrêté 👉 https://t.co/3tffYpDkcw pic.twitter.com/OkLTFDK6wW
— Préfète de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde (@PrefAquitaine33) 12 avril 2019
La préfecture avait en effet pris un arrêté pour interdire de manifester dans le centre-ville de Bordeaux. Sont notamment notamment concernés la place de la Comédie, la place de la Victoire, la rue Sainte-Catherine (depuis la place de la comédie jusqu'au cours Alsace Lorraine), la place Pey-Berland, le cours Pasteur et le cours Victor Hugo. Pour voir précisément la zone concernée, cliquez ici.
Les manifestants se sont néanmoins rendus rue Sainte-Catherine et place de la Victoire. Mais aucun incident n'était à déplorer pour ce 22e acte des gilets jaunes à Bordeaux.
Par ailleurs la Préfecture rappelle que toute "infraction à cet arrêté, sera réprimée, concernant les organisateurs, dans les conditions fixées par l'article 431-9 du code pénal, à savoir 6 mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende et, s'agissant des participants, par l'article R 644-4 du même code, à savoir une amende prévue pour les contraventions de 4e classe".
Au total, la préfecture a annoncé qu'elle n'avait noté "aucune dégradation ni destruction matérielle" et annonçait avoir procédé à "six interpellations".
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