Qualifiés dans les deux coupes nationales, les Bordelais veulent boucler leur première semaine de compétition de l'année par un résultat positif à Angers en championnat (samedi 20h). C'est indispensable pour espérer être européen par le biais du championnat.
Lors du stage de reprise à l'Ile de Ré en début de semaine dernière, les Girondins avaient fixé la feuille de route pour le mois de janvier. Ils voulaient se qualifier en coupe de France et en coupe de la ligue et redresser la tête en championnat.
Le premier objectif a été atteint avec les victoires à Clermont et contre Guingamp. " C'est important pour nous de commencer la nouvelle année par deux succès dans les coupes nationales. Il faut qu'on confirme à Angers samedi ", estime l'attaquant François Kamano.
" Nous en avons parlé entre nous. Nous voulons nous rapprocher des places européennes en championnat. Personne n'a abdiqué ", ajoute le défenseur Youssouf Sabaly.
Neuf points de retard sur Lyon
Avant d'entamer la phase retour en Anjou, Bordeaux est loin de la quatrième place, la dernière qualficative avec certitude pour l'Europe (NDLR : si le ou les vainqueurs des coupes termine dans les quatre premiers de ligue 1, la cinquième, voire la sixième place seront européennes).
Neuf points de retard au moins sur Lyon, qui possède un match en moins, c'est un gouffre qui sera difficile à combler. Même si Jocelyn Gourvennec y croit : " en quelques semaines en décembre nous sommes passés de la cinquième à la dixième place. Nous pouvons donc faire la même chose dans le sens inverse. Mais pour cela, il faut réaliser une série de victoires".
Menez est de retour
Bordeaux pourra compter sur le retour aux affaires de Jérémy Menez. L'attaquant, expulsé à Montpellier le 17 décembre, a purgé mercredi en coupe de la ligue le dernier de ses trois matchs de suspension. L'ancien joueur du Milan AC, décevant lors de la première partie de saison, doit faire plus.
Il peut prendre exemple sur l'autre tête de gondole du recrutement estival, Jérémy Toulalan, qui a retrouvé son meilleur niveau. " Si nos joueurs importants évoluent au maximum de leurs moyens, cela change tout pour l'équipe ", confie Jocelyn Gourvennec. En quête de rédemption, son Bordeaux va mieux mais il va encore falloir attendre un peu avant de parler de guérison définitive.