" Je suis en colère " : l'épouse de l'homme blessé samedi à Bordeaux envisage de porter plainte

L'épouse de l'homme blessé lors de la manifestation samedi 12 janvier est " en colère contre cette violence gratuite ". Son mari, Olivier, est ce lundi soir plongé dans le coma. Il est pompier volontaire comme elle à Bazas, ils ont trois enfants. 

Cindy Béziade est au chevet de son mari ce lundi soir à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux. Il est toujours dans le coma. A la question comment va-t-il ? " Ce n'est pas génial ". Elle précise que les médecins lui ont il dit " Il n'est pas en danger". Elle est inquiète. 

  

Colère et tristesse


Cindy Béziade est triste et en colère. " Lui, il ne s'est pas enfui. Avant dans le cortège, il me disait " on risque rien, on n'a rien fait. ". 

Olivier et Cindy Béziade étaient ensemble à la manifestation samedi 12 janvier. Comme le samedi précédent. 
" Mais cette fois, ils ont gazé très vite, ils ont tiré dans le tas." Cindy ne comprend pas pourquoi. 
 

La manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à 16 h 30. J’étais avec lui, dans la rue Sainte-Catherine. A un moment, c’était un peu la panique. Nous avons rebroussé chemin pour éviter les fumées et rentrer chez nous. J’ai tourné à la première rue à droite, et lui a pris la première à gauche.

Le couple est alors séparé dans les rues voisines. 
Olivier et Cindy Béziade ont vu dans le cortège des personnes avec des sacs, des cailloux. " Mais nous, on est pompier volontaire à Bazas..  ".  Ils ne sont pas là pour casser assure-t-elle. Elle est bouleversée : " Ils nous ont tirés comme des lapins... "

Au bout d’un quart d’heure, je suis revenue sur mes pas. C’est là que j’ai vu une équipe médicale autour d’un homme. J’ai compris que c’était lui. Il baignait dans le sang.

L'image diffusée sur notre antenne et notre site internet samedi soir fait le tour des réseaux. Elle fait réagir.

" C'est inadmissible, je ne laisserai pas ça passer. " Cindy Béziade est décidée à porter plainte. Elle a donc contacté un avocat bordelais. " Les images parlent d'elle-même "exprime Maître Foucard. 

Le préfet de la Région Nouvelle-Aquitaine veut aussi savoir ce qui s'est passé. Il a saisi la Police des Police.  
Il faudra établir les circonstances du tir. La réglementation fixe des règles. Le tir tendu posera forcément question. 

 

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