Le corps sans vie d'un adolescent retrouvé près de Bordeaux : identité à confirmer, mises en examen, ce que l'on sait

L'enquête se poursuit après la découverte du corps sans vie d'un adolescent d'une quinzaine d'années, ce samedi 1er février, dans un quartier résidentiel de Floirac, près de Bordeaux. On fait le point.

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Qui était l'adolescent retrouvé sans vie sur la voie publique à Floirac ? À leur arrivée dans ce quartier résidentiel avenue Vincent Auriol, ce samedi après-midi, les secours n'avaient pas pu le réanimer. Ce lundi 3 février, 48 heures après les faits, l'enquête progresse et livre de premières réponses.

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Identité à confirmer

Le garçon était un mineur non-accompagné, qui n'était pas pris en charge par une quelconque structure. Il vivait à Bilbao, en Espagne, jusqu'à peu. Les enquêteurs ne savent pas encore depuis combien de temps il était dans les environs de Bordeaux, ni ce qui l'a conduit jusqu'à Floirac. Il est né en Algérie, où vit encore toute sa famille. Seulement un grand frère de 28 ans serait domicilié en France, hors de la région bordelaise.

L'âge exact de la victime n'a pas pu être confirmé. Deux dates de naissance pourraient correspondre : la première en 2008, l'autre en 2010. Il avait donc entre 14 et 16 ans.

Trois autres jeunes en examen

Le parquet de Bordeaux a ouvert une information judiciaire pour "non-assistance à personne à danger". Cette étape doit permettre d'approfondir les investigations et d'auditionner les trois témoins dont le parquet a demandé la mise en examen. Il s'agit de trois jeunes qui étaient avec l'adolescent dans les heures précédant sa mort.

Dans le groupe : deux filles âgées de 16 et 13 ans, originaires de la région. L'une d'entre elles est née à Marmande, dans le Lot-et-Garonne. Selon le parquet de Bordeaux, les deux mineurs étaient "en errance" et faisaient l'objet d'un suivi d'assistance éducative. Le parquet a requis un contrôle judiciaire et un placement éducatif. Pour le troisième, un garçon âgé de 18 ans, un placement en détention provisoire a été requis.

Autopsie en début de semaine

Dès les premières heures de l'enquête, samedi soir, la piste criminelle a été écartée. D'après les enquêteurs de la police nationale de Bordeaux, les causes de la mort du jeune homme n'impliqueraient pas l'intervention d'un tiers. Ces derniers envisagent d'autres pistes telles qu'un décès pour raison médicale ou une overdose liée à une forte consommation de stupéfiants.

L'autopsie devait être réalisée en début de semaine. Ce lundi 3 février en fin d'après-midi, les résultats n'avaient pas encore été communiqués au parquet de Bordeaux.

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