VIDÉO. "Chaque année, on économise cinq piscines olympiques d'eau" : à Mérignac, le pari réussi de cette ferme aquaponique

durée de la vidéo : 00h01mn30s
Les fondateurs de cette ferme aquaponique de Mérignac assurent qu'ils n'utilisent pas d'engrais chimiques, ni de pesticides.
Cette culture permet de faire pousser des plantes dans l'eau, et pas en terre. ©France 3 Aquitaine

Faire pousser des plantes dans l'eau, grâce aux déjections des poissons. C'est la méthode testée, et approuvée, par une ferme aquaponique de Mérignac. Elle produit chaque année 60 tonnes de légumes, qui poussent sans pesticides, ni engrais chimiques, selon les fondateurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des plantes qui poussent dans l'eau et pas en terre : c'est l'aquaponie, une culture hors-sol qui permet de puiser les nutriments nécessaires aux cultures dans les déjections de truites, élevées sous le même toit. 

Chaque année, cette serre de 5 000 mètres carrés permet de produire 60 tonnes de légumes et une douzaine de tonnes de truites. Ces poissons ressources sont élevés selon un prédécédé jalousement gardé. 

"On a mis en place plusieurs innovations, qui sont pour l'instant en cours de dépôt, donc on n'autorise pas les images", explique Thomas Boisserie, co-fondateur de la ferme aquaponique. Trois ans de recherche et développement pour cette startup bordelaise, avec un objectif : limiter son impact sur l'environnement.

Economiser l'eau

Les légumes poussent sans engrais chimiques, ni pesticides, et la consommation d'eau est maîtrisée, assure Thomas Boisserie. "On est en capacité d'économiser 90 % d'eau quand on fait de l'aquaponie. S'il fallait produire la même chose en pleine terre, il faudrait consommer cinq piscines olympiques d'eau en plus, illustre le co-fondateur. C'est ce qu'on économise tous les ans ici."

Le dirigeant souhaite maintenant "dupliquer l'impact" et ouvrir d'autres fermes urbaines en France pour perfectionner les techniques de ce mariage entre maraichage et agro-industrie. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information