Cet épisode de "grand froid", annoncé et répété dans les médias, incite chacun de nous à prendre des mesures. Notamment celle de ne pas manquer de chauffage. Les producteurs devraient faire une bonne semaine grâce à tous ceux qui comptent bien refaire leur stock.
"Quand homme blanc rentrer du bois... hiver rigoureux !" raconte la blague. Mais sans vouloir jouer les Pythie ou oiseau de mauvaises augures... l'hiver n'est pas terminé. Il faudra encore compter sur quelques températures négatives, gelées matinales, giboulées voire même peut-être encore un épisode neigeux ou tempétueux avant de profiter pleinement des beaux jours.
En attendant, l'heure est à rentrer du bois pour le chauffage. Il faut dire que dans notre région, les forêts,donc les producteurs de bois et transformateurs, ne sont pas très loin.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot.
Le bois de chauffage forcément polluant ?
Avec la tendance des inserts, poêles et autre cheminées, beaucoup de gens sont revenus vers le bois comme mode de chauffage "moderne". Une filière d'ailleurs en évolution permanente.Une population qui vient s'ajouter à ceux se chauffaient déjà, au moins partiellement, au bois.
Pourtant, la combustion du bois ferait partie des causes directe de la pollution par les particules en suspension...
Dans un article sur son site internet : "Zoom sur le chauffage domestique au bois", Atmo Nouvelle Aquitaine décrypte :
Le chauffage au bois présente le double avantage de concilier durablement la protection de l’environnement et la création d’emplois. Près de 60 000 personnes en vivent déjà et la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique. Le développement du bois-énergie doit être conjoint à l’amélioration de la qualité de l’air.
Cependant, utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d’autres combustibles. Car comme toute combustion, le chauffage au bois est susceptible d’émettre des polluants, notamment si la combustion du bois n’est pas correctement contrôlée ou si le bois utilisé est mal adapté (bois mouillé, bois traité ou peint…). Parmi ces polluants se trouvent les particules PM10 (inférieures à 10 microns).Moins d’émissions de CO2 avec le bois ! Lors de sa combustion, le bois libère dans l’air le dioxyde de carbone (CO2) qu’il a absorbé durant sa croissance. Son impact est donc neutre sur l’effet de serre. Ainsi, son utilisation permet de diviser les émissions de CO2 par 12 par rapport au fioul et par 6 par rapport au gaz.
et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).