Chaque année, le centre de la LPO installé à Audenge, en Gironde, recueille des milliers d'animaux sauvages retrouvés blessés ou malades. Alors que le nombre de petits pensionnaires à poils et à plumes est en hausse, le centre fait appel à la générosité du public pour poursuivre son activité.
Comme ce petit rapace nocturne, le centre de soin, sorte d'hôpital pour la faune sauvage, remet sur pattes des milliers d'animaux à plumes, à poils, et à écailles : renards, faons, blaireaux, oiseaux du littoral, serpents, etc.
"Compenser l'activité humaine"
Ces dernières années, les centres de soins à la faune sauvage en France reçoivent toujours plus d'animaux à soigner.
Comment expliquer ce phénomène ? La plupart du temps, ces animaux sont victimes d'interactions avec les humains, qu'il s'agisse d'une collision contre un véhicule ou un bâtiment, l'abattage d'un arbre abritant un nid, l'urbanisation qui réduit leur territoire...
"L'objectif principal des centres de sauvegarde, c'est de compenser l'activité humaine qui est la première cause d'animaux en détresse" souligne Manon Tissidre, responsable du centre d'Audenge.
Un appel aux dons permanent
"Les soins à la faune sauvage sont un service rendu par les associations à la biodiversité, mais aussi aux citoyens, car c'est une plus-value sur leur cadre de vie. Tout cela coûte très cher. En moyenne, un animal, de son arrivée à son départ du centre, coûte une centaine d'euros. Et nous recevons près de 5000 animaux par an" explique Manon Tissidre.
Pour poursuivre son activité, le centre d'Audenge doit donc constamment chercher des fonds, notamment auprès des particuliers.