Un jeune homme de 19 ans, inconnu des services de police, a été interpellé par la gendarmerie après des attouchements sur 8 jeunes filles. Depuis quelques semaines, ces agressions avait créé une véritable psychose à Libourne et surtout parmi les collégiennes de l'établissement Marguerite Duras.
Ce jeudi soir, il a été mis en examen pour agressions à caractère sexuel, a été placé sous contrôle judiciaire (qui lui évite l'incarcération) avec obligation de soins et interdiction de se rendre à Libourne.
Il n'était pas, jusqu'alors, connu des services de police et habitait chez ses parents.
Une psychose
Depuis quelques jours, le principal du collège Marguerite Duras avait communiqué auprès des jeunes et des familles à ce sujet, en diffusant des consignes de prudence pour que les adolescentes viennent et partent du collège en groupe.Le "prédateur", qui pour sa part ne semble pas avoir pris l'ampleur de ses actes puisqu'il dit avoir agi "par jeu", opérait dans l'ombre des matins et fins d'après-midis hivernales aux heures d'entrée et sortie de l'établissement... mais aussi du Collège Eugène Atget.
Les jeunes filles avaient porté plainte pour agression sexuelle auprès de la gendarmerie de Libourne. Elles décrivaient le même scenario : un individu, décrit comme plutôt jeune, portant une capuche agit dans l'obscurité du matin très tôt ou bien en fin d'après-midi. Il saisit ses victimes par derrière pour pratiquer des attouchements sur les parties intimes.
Malgré le traumatisme, une des huit victimes a pu décrire l'agresseur. Le jeune homme a pu être interpellé mercredi après-midi et est passé aux aveux.
Des aveux
Les enquêteurs ont été très mobilisés sur cette affaire. Car la première agression remonte seulement au mois de décembre... et il y a eu sept récidives ! Ils avaient procédé à des prélèvements ADN sur les adolescentes agressées et récolté des indices et témoignages tout en effectuant des rondes.Cette interpellation permet de mettre fin à cette période difficile pour les collégiens et leur famille.