Amputé de la jambe et dénonçant une "erreur médicale", il manifeste devant l'hôpital de Libourne

En 2011, Jean-Michel Hippert a été amputé de la jambe après une erreur médicale. Chaque jour, il manifeste devant l'hôpital Robert Boulin de Libourne et attend d'obtenir réparation.
 

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Ce lundi matin, à 10 heures, Jean-Michel Hippert s'installe sur sa chaise devant l'hôpital Robert Boulin. Il y reste jusqu'à 17 heures. Déterminé, il entend bien obtenir justice. Car le sexagénaire en est persuadé, il a été victime d'une grosse erreur médicale.



Tout remonte au mois de septembre 2011. Alors qu'il consulte son cardiologue, avant une pose de "diabolos" dans son oreille, il se voit prescrire l'arrêt de son traitement contre la formation de caillots sanguins.

 

Amputation de la jambe droite

Quelques jours plus tard, il déclare une ischémie, une insuffisance de la circulation sanguine, au niveau des mollets. Il est alors hospitalisé à Libourne un samedi.

"Je suis resté à l'hôpital 36 heures. Avec des injections de morphines… et c'est tout", se souvient-il.
 

J'ai attendu, attendu, et le lundi matin, enfin, un docteur est intervenu en urgence pour essayer de sauver ma jambe. Malheureusement, compte tenu du délai d'attente,   il n'a pas pu lever l'ischémie, et on a dû procéder à une amputation le lendemain




Depuis Jean-Michel Hippert se bat pour faire reconnaître l'erreur médicale dont il se dit victime, et qui lui a coûté sa jambe droite. Il a placardé des  articles de presse racontant son parcours sur les grilles extérieures de l'établissement de santé, et dénonce le "comportement irresponsable du chirurgien", ainsi que la "mauvaise organisation du service".
 


Sensibiliser l'opinion publique

Mais Jean-Michel Hippert tient également à sensibiliser l'opinion publique. Il tient notamment un registre de signatures de personnes qui le soutiennent dans sa démarche.
"Il faut que les gens soient informés sur ces faits qui sont malheureusement fréquents", assure-t-il.


Une procédure est en cours entre le plaignant et l'hôpital, qui n'a pas souhaité s'exprimer devant les caméras de France 3 Aquitaine.

Voir le reportage de France 3 Aquitaine

 
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