La parité obligatoire a féminisé les listes de candidats lors de ces élections municipales. Mais 83% des têtes de listes sont des hommes. Des progrès dans les mentalités restent à accomplir peut-être par l'exemple : en élisant des femmes. Comme l'ont fait les électeurs de 3 communes girondines.
A Bruges, Eysines et Artigues-près-Bordeaux, trois femmes ont été élues dès le premier tour. Peut-être assistons nous à un changement des mentalités.
Selon BrigitteTerraza, tête de liste Divers Gauche, élue avec 52% des suffrages à Bruges qui a été saluée pour sa gestion de la ville espèrent "qu'il y aura de plus en plus de femmes têtes de liste" mais qu'il y aura toujours ce problème "du deuxième travail, comme on dit, des enfants..."
Christine Bost, tête de liste PS à Eysines, réélue avec 56% des voix estime elle "qu'on nous pense plus fragile mais qu'a contrario on nous perçoit plus attentive", "peut-être moins attachées aux enjeux de pouvoir"...
Anne-Lise Jacquet, tête de liste UMP à Artigues-près-Bordeaux, élue avec plus de 53% pense que "grace à la parité, les femmes s'investissent. Moi j'ai 14 femmes dans mon équipe, elles travaillent toutes, ont des enfants et en même temps elles se sont investies dans la cité et veulent continuer à s'investir.... donc c'est un changement de mentalités..."
Reportage dans trois communes de Gironde où les femmes se sont imposées (Jean-Claude Lacoste et Dominique Mazères).