Noël Mamère : Pourquoi il a dit "non" à la prolongation de l'état d'urgence

Publié le Mis à jour le
Écrit par CB

L'état d'urgence a été prolongé pour une durée de 3 mois en France. La loi est appliquée depuis samedi. Le parlement a voté son maintien à la quasi unanimité. Seule une poignée de députés a voté contre. Le Girondin Noel Mamère en fait partie. 

C'est une voix discordante dans un contexte difficile et une façade politique qui se voudrait unie. Le maire de Bègles a choisit de dire "non" à l'état d'urgence en conscience et pour ce que cette mesure d'exception entraîne dans le renforcement des pouvoirs de l'executif au détriment certains principes démocratiques.



Parce que c'est réducteur de nos libertés et qu'on ne résiste pas à ceux qui veulent détruire notre système en supprimant des libertés. (...) C'est un effacement de deux des trois piliers du pacte démocratique. C'est l'effacement de la justice et du législatif. C'est donc très dangereux.

Par ailleurs, même s'il approuve le renforcement des forces de l'ordre il dénonce l'instrumentalisation de l'"Union sacrée" qui nous engage dans le tout-sécuritaire...

Ecoutez le point de vue de Noël Mamère recueilli par Gilles Bernard et Mickael Hahn.



L'état d'urgence a été prolongé pour une durée de 3 mois en France. La loi est appliquée depuis samedi. Le parlement a voté son maintien à la quasi unanimité. Seule une poignée de députés a voté contre. Le girondin Noel Mamère en fait partie.


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