Ce 23 Août est une journée Franco-Sénégalaise dédiée aux sirailleurs... Une cérémonie se déroulait aujourd'hui à La Teste en Gironde-de-Buch, à la nécropole du Natus, qui rappelle l'enrôlement de ces combattants africains dès la 1ère guerre mondiale.
Le camp du Courneau, situé sur la route reliant La Teste-de Buch à Cazaux, accueillait ces hommes des troupes coloniales, des centaines de milliers d'hommes souvent enrôlés de force, entre 2016 et 2019.
Ils s'y préparaient avant de partir au front de la 1ère guerre mondiale.
La Nécropole du Natus se situe à proximité de ce qui fut le camp militaire.
Un souvenir et une reconnaissance qui ont mis le temps. Mais l'Histoire et la repentance ont fait leur chemin même si les hommes sont morts depuis longtemps...
Ce 23 août, on commémore ces hommes à la nécropole de Natus à la Teste. Avec seulement 956 noms connus.
Regardez le reportage de Guillaume Decaix et Nicolas Pressigout.
(Interviennent dans ce reportage : Joël Le Cloitre, Président de l'Union Nationale des Combattants Gironde et Abdourahmane Koita, Consul général du Sénégal à Bordeaux)
Une reconnaissance tardive
Au-delà de la démarche de reconnaître officiellement le rôle qu'ont joué ces troupes dites coloniales, les dernières présidences ont apporté pu à peu cette réhabilitation de ces soldats:- Jacques Chirac a aligné les pensions des anciens combattants africains sur celle de leurs compagnons d'armes français
- François Hollande a naturalisé un certain nombre de ces tirailleurs sénégalais encore vivants
- Le 15 août de cette année, pour l'anniversaire du débarquement de provence, Emmanuel Macron a demandé aux communes de baptiser des rues en l'honneur de ces combattants venus des colonies.
Emmanuel Macron lance un "appel aux maires de France" pour renommer des rues en hommage aux soldats africains de l'armée française qui ont participé à la Libération pic.twitter.com/0NgdFYuzt2
— franceinfo (@franceinfo) August 15, 2019