Pas de mise à pied pour la factrice de Bellac qui avait rendu service à sa collègue

Mise à pied de 3 mois avec suspension de salaire, voilà ce qu'avait décidé le conseil de discipline à l'encontre d'une factrice de Bellac. Sa faute : avoir ouvert le courrier recommandé d'une amie à sa demande. Finalement la Poste a fait machine arrière, sanctionnant la factrice par un blâme.

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De la mise à pied sans salaire à un simple blâme, le changement de ton est notable. Dans un premier temps, la Poste avait pourtant indiqué que la sanction proclamé par le conseil de discipline n'avait rien de démesuré. Mais la direction régionale de la Poste, qui devait encore valider la sanction, a choisi l'apaisement. Il faut dire que l'affaire n'était pas passée inapercue, à Bellac, les deux factrices mises en cause avaient été soutenues par leurs collègues et les élus

Délit pour la Poste,  service entre amies pour les factrices


L'affaire, présentée comme une violation du secret des correspondances s'est finalement largement dégonflée. Dans les faits, une factrice, Sandrine, qui s'occupait de la maison d'une amie, Valérie, factrice, également, partie voir ses parents, relève le courrier. Jusque là rien que de très normal. Arrive un recommandé, envoyé par la Poste. Valérie demande alors à Sandrine de lui ouvrir et de lui lire le courrier. Il s'agit d'une convocation pour un rendez-vous avec un médecin du travail. Valérie, toujours en vacances chez ses parents, appelle alors son employeur pour décaler le rendez-vous, et la Poste s'aperçoit du même coup qu'elle n'a pas pu dans ces circonstances ouvrir elle-même le courrier recommandé. La procédure de discipline se met en marche. 

Les deux amies factrices étaient toutes les deux mises en cause pour violation du secret des correspondances et incitation à la violation du secret des correspondances, car aucune procuration n'avait été signée entre elles. Les factrices ont finalement reçu chacune un blâme pour ce qu'elles considèrent toujours comme un simple service rendu entre amies et collègues. Un soulagement pour Sandrine, qui vit seule avec ses deux enfants et qui se voyait mal privée de salaire pour 3 mois comme cela lui avait été signifié en premier lieu.



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