La course a eu lieu à Bellac ce samedi 11 mars. Un cross qui avait pour objectif de sensibiliser les plus jeunes et leurs familles à l'endométriose. Une maladie gynécologique qui touche une femme sur dix.
Un cross à Bellac ce samedi 11 mars, premières foulées de l’endo, comme endométriose. Une pathologie qui se traduit par des règles douloureuses, et de nombreux autres symptômes. Une course qui vise à libérer la parole autour de cette maladie gynécologique.
C'est tabou l'endométriose parce qu'on parle des règles. On parle de l'utérus féminin. On a du mal à en parler. C'est bien aussi que l'on passe dans les établissements, que l'on en parle de manière simple aux élèves.
Carole JeanblancAnimatrice en santé publique à l'HIHL de Bellac
Un cross organisé par l'hôpital intercommunal du Haut-Limousin et les services départementaux de l'éducation nationale. Courir pour une action de santé publique, malgré les caprices de la météo, l’idée a séduit 63 compétiteurs, toutes générations confondues.
Ce genre d'événements va aider ce genre de questions. En plus, dans le cadre d'un lycée, c'est important, je pense.
Un compétiteur
Cela peut aider des femmes qui ont besoin de nous. En plus, cela donne de l'argent alors, je suis contente.
Une compétitrice
Faire connaître l'endométriose
À son rythme, parcourir deux ou six kilomètres et devenir ambassadeur dès le plus jeune âge. L'objectif est atteint, le 28 mars prochain, à Limoges, au lycée Renoir, une autre action visera cette fois les infirmiers scolaires.
"Chaque infirmier scolaire va être formé. À partir de là, ils vont pouvoir déployer ce type de projets sur tout le territoire, en lien avec cette impulsion de l'hôpital intercommunal du Haut-Limousin, des contrats locaux de santé et de notre dynamique d'école promotrice de santé propre à l'Éducation nationale."
Des initiatives amenées à se développer et il y a urgence. Favoriser le dépistage précoce de l’endométriose est capital. Cette pathologie très invalidante est diagnostiquée avec un retard de sept ans, en moyenne.