Matéo Faye, bientôt 18 ans, fait la fierté de son club de BMX à Limoges. Il s’apprête à rejoindre la catégorie élite, meilleur niveau national de sa discipline.
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Matéo Faye est en première année de Staps à Limoges. Son objectif est de passer le concours qui lui permettra d’intégrer l’école de kinésithérapie. Mais l’essentiel de sa vie d’adolescent a été consacrée à sa passion : le BMX.Une discipline qu’il a découverte lors d’un forum des associations. Il a commencé à pratiquer à Condat avant de rejoindre le club de Limoges. Il s’entraîne depuis sur la piste qui se trouve dans le parc du Val de Laurence II.
Au départ, c’est le fait de rouler sur les bosses et de décoller les deux roues qui m’a plus.
En Janvier, il va rejoindre le meilleur niveau national de sa discipline : la catégorie élite. Ce qui va lui permettre de rouler auprès de ses idoles, telles que le charentais Joris Daudet, qui compte plusieurs titres de champion de France et de Champion du monde à son palmarès.
Je ne sais pas ce que je vais lui dire, mais le but sera de rester le plus longtemps possible à côté de lui et de savourer le moment.
Long chemin
Matéo Faye a parcouru un bien long chemin depuis ses débuts en BMX. Au tout début, il avait assez peu confiance en lui. Il lui a manqué « un peu de hargne » pour s’imposer face aux autres.J’ai cru en lui avant qu’il y croit lui-même. Je lui ai dit qu’il pourrait faire de grandes choses. Il a eu du mal à y croire. Au bout d’un moment, il s’est aperçu que j’avais raison.
Le jeune coureur cycliste se caractérise aujourd’hui par sa puissance et son explosivité au départ.
Nouvelle piste de BMX
Dans quelques mois, une piste de BMX flambant neuve va être inaugurée à Limoges. Elle permettra aux jeunes du club de mieux s’entraîner et accueillera des athlètes qui feront de même au moment des JO de 2024.Elle comporte une butte de 5 mètres, une section pro avec des bosses, et des virages en enrobé qui vont permettre de travailler les placements beaucoup plus finement.
Matéo utilisera cet équipement. Mais quand on lui parle des JO 2024, il répond très clairement :
Je préfère laisser faire le temps, rouler à fond et arrivera ce qui arrivera. Je sais que le travail va payer.
Une modestie rare, qui est peut-être le propre des grands champions. A suivre …
Notre reportage :
Le portrait de Matéo Faye
