replay

"C'est très stressant" : bilan, algorithme, nouveautés : débat autour de Parcoursup version 2025

Illustration page d'accueil de Parcoursup

Du 15 janvier et au 13 mars 2025, près de 6 000 élèves de Terminale de l'académie de Limoges peuvent formuler leurs vœux sur Parcoursup, la plate-forme d'accès à l'enseignement supérieur. 'Dimanche en Politique' en Limousin ouvre le débat sur cet outil et son fonctionnement souvent facteur de stress pour les élèves et leurs familles.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le compte à rebours débute le 15 janvier 2025 avec les inscriptions sur Parcoursup pour près de 6 000 élèves de terminale de l’académie de Limoges. Créé en 2018, ce site internet est destiné à recueillir et gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur. Il est désormais un passage obligé pour les futurs étudiants

Quel est le bilan de ce dispositif, sept ans après sa mise en place ?

Quelle évolution, quelles nouveautés en 2025 sur Parcoursup ?

Quels sont les bons réflexes en matière d’orientation ?

Pour en parler, Annaïck Demars reçoit 4 invités :

  • Elina Bidault-Mondet, lycéenne en Terminale, présidente de la maison des lycéens à Gay-Lussac, lycée d’enseignement général à Limoges
  • Véronique Soulié, référente Parcoursup au rectorat de l’académie de Limoges, déléguée académique Information et Orientation
  • Patrice Arnoux, enseignant en mathématiques au lycée Renoir, co-secrétaire académique du syndicat SNES FSU
  • Sabine Pouget, mère de 3 enfants et membre de l’association de parents d’élèves APEL 87 dans l’enseignement privé (établissement Beaupeyrat à Limoges)

Morceaux choisis

Elina Bidault-Mondet, lycéenne en Terminale : "C'est très stressant parce que maintenant Parcoursup compte dès la Première, donc on a déjà le stress de savoir ce qu'on veut faire plus tard avec le choix des spécialités qui peut nous empêcher de faire telle ou telle formation. Donc le stress arrive beaucoup trop tôt parce qu'à 15 ans, on ne sait pas ce qu'on veut faire pendant toute sa vie et aujourd'hui, on ne parle pas assez de la réorientation. Quand on nous dit, vous faites vos choix Parcoursup, c'est vos choix définitifs et même si ça ne vous plaît pas, vous y resterez, on nous le dit assez souvent. Ça nous donne plus de stress pour notre orientation que le stress qu'on devrait en quelque sorte se donner pour les notes. En fait, on n'est plus du tout concentré sur ce qu'on devrait faire au lycée". 

Patrice Arnoux, enseignant et co-secrétaire académique du syndicat SNES FSU : "Plutôt que de mettre les moyens à l'Université pour accueillir correctement les étudiants, avec Parcoursup, Emmanuel Macron a préféré généraliser la sélection et rendre l'accès à l'Université sélectif, ce qui n'était pas le cas avant puisqu'il était suffisant d'avoir le Bac. (...) Nous demandons la suppression de Parcoursup.

Dans l'académie, l'année dernière, ce sont 15% de nos élèves de Terminale qui sont sortis des radars et qui n'ont soit pas d'affectation, soit ne les ont pas acceptées, car cela ne leur convenait pas.

Patrice Arnoux, enseignant en maths, co-secrétaire académique SNES-FSU

France 3 Limousin

Véronique Soulié, référente Parcoursup, dont la version 2025 entend donner plus d'informations aux candidats, notamment sur les chances d'être accepté ou sur les débouchés : "Parcoursup n'est pas un algorithme, c'est une plateforme qui met en lien les élèves, les candidats et l'enseignement supérieur. Dans chaque établissement, il y a une commission d'examen des vœux : ce sont des humains, pas un algorithme. Des fois, ils se basent aussi sur des traitements pour pouvoir étudier plus rapidement, surtout quand il y a beaucoup de candidatures (...) On configure, mais véritablement c'est plus pour une égalité des chances et pour permettre véritablement à des élèves qui auraient moins de chances de pouvoir être acceptés sur certaines formations et garantir cette équité".

Je pense qu'on ne gagnerait pas à revenir en arrière, car aujourd'hui, Parcoursup permet à un candidat d'avoir la vérité sur l'ensemble des formations sur lesquelles il s'est positionné. Il voit s'il est accepté ou refusé sur l'ensemble des propositions qui vont lui être faites, ce qui n'était pas le cas avec le système précédent. APB prenait le vœu le mieux placé et enlevait toutes les autres propositions. Je trouve qu'il y a bien plus de transparence avec ce système-là.

Véronique Soulié, référente Parcoursup au Rectorat de Limoges

France 3 Limousin

Sabine Pouget, parent d'élève APEL 87 : "Le conseil que je donnerais aux familles, c'est de ne pas attendre la Terminale parce que Parcoursup est ouvert à tous et donc dès la seconde, on peut très bien avec nos enfants commencer à regarder quelle formation, quel établissement il veut, ce qui lui permet aussi de choisir ses spécialités. Il faut respirer, faire confiance à nos enfants, aux enseignants qui sont avec eux et qui sont formés par le Rectorat sur Parcoursup et tout ce qui va leur arriver. "

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information