C'est un peu la panique dans les agences qui travaillent avec la Chine pour organiser des séjours touristiques ou des voyages d'affaire. Le monde agricole pourrait aussi être touché.
Des dossiers à gérer qui s’accumulent, des appels téléphoniques à passer… La pneumonie à coronavirus qui sévit en Chine n’a pas que des conséquences sur les services de santé.
Dans les agences de voyage, il faut répondre aux inquiétudes de clients méfiants, et informer ceux qui s’apprêtent à partir vers l’Asie.
Les voyages organisés suspendus
Les voyages à forfait, ou voyages organisés, sont déjà provisoirement suspendus.
Le syndicat des tour-opérateurs français Seto a en effet décidé, ce dimanche, l'arrêt des départs en Chine jusqu'au 21 février.
Concernant le maintien ou non des voyages individuels, il faut poser la question aux compagnies aériennes, qui peuvent décider d’annuler leurs vols.
Si ce n’est pas le cas et qu’un touriste veut annuler lui-même son voyage, il peut avoir alors des frais à payer.
Rapatriement
Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, déclare de son côté que les Français qui le souhaitent pourraient être rapatriés :
"Cela peut aller de quelques dizaines à quelques centaines. Nous sommes en train de recenser nos concitoyens qui souhaitent rentrer, sachant que certains ont envie de rentrer, mais n'ont pas envie d'être dans un lieu d'accueil pendant 14 jours, mais il faut qu'ils prennent en compte cette contrainte".
Des conséquences pour les bovins du Limousin ?
Du côté du Pôle de Lanaud, même inquiétude.
En novembre dernier, le déplacement à Shanghai d'une délégation limousine a permis la signature d'une intention d'importation de 40 containers de viande de boeuf et de porc par an. Le contrat est encore à l'étude...