Les cours de danse amateurs ont pu reprendre : le 19 mai dernier pour les enfants, le 9 juin pour les adultes. Mais privées de leur art depuis 6 mois et malgré la reprise, ces associations et écoles de danse subissent les conséquences de la pandémie.

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Elles ont entre 3 et 8 ans. Pour la première fois depuis huit mois, ces jeunes filles se retrouvent pour partager leur cours d’initiation à la danse.

Malgré la bonne nouvelle de la reprise, le virus, jamais bien loin, ajoute quelques contraintes organisationnelles. Depuis le 19 mai, les cours de cette école de danse de Pierre-Buffière doivent se dérouler en extérieur. La mairie, propriétaire de la salle où se retrouvent les élèves habituellement, en interdit l’accès temporairement.

C’est sous 30°C que David Debernadi, professeur de danse, donne cours à ses dix élèves aujourd’hui, « il fait très chaud, mais on ne va pas se plaindre. On boit beaucoup et on profite. Là, on prend vraiment tout ce que l’on a ».

Qu’il vente, qu’il pleuve ou fasse une chaleur accablante, peu importe pour ces dix amies. Les cours en vrai, c’est toujours mieux que par écrans interposés, « la visio, c’est pas très pratique, parce qu’on n’arrive pas à se connecter », confie Zoé, tout juste 8 ans. « Ici, on a la musique. En plus, sur le téléphone, ça capte pas très bien », renchérit Lola, 6 ans.

Une reprise trop tardive

Dans cette autre école de danse, les conséquences de la pandémie se font ressentir. Moins 50% de licenciés ces huit derniers mois. Faute d'élèves, Catherine Mounet, professeure de danse est dans l'obligation d'annuler des cours, "il y a eu, on peut reprendre, on ne peut pas reprendre. Cette période a été tellement longue que de reprendre pour un mois... beaucoup de personnes n'ont finalement pas souhaité reprendre."

Manque d'élèves, de cours et donc de temps pour organiser le mythique gala de fin d'année prévu au Château de la Borie, "c'était les 20 ans de mon école, c'était un spectacle important pour nous tous. Le fait de reprendre le 9 juin ne nous permet pas de travailler la mise en scène, de préparer le spectacle en trois semaines", confie la professeure de danse.

Les écoles de danses comptent désormais sur les inscriptions de septembre prochain, en espérant que le virus ne ralentisse plus jamais leur cadence.

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