Haute-Vienne : réouverture de la cité des insectes à Nedde

La cité des insectes de Nedde dans la Haute-Vienne vient de rouvrir ses portes au public. L’occasion pour les visiteurs de s’immerger dans le monde de ces petites bêtes qui nous entourent.

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Vous avez toujours voulu en savoir davantage sur les petites bestioles qui nous entourent ? Le sanctuaire des insectes a rouvert ses portes le 19 mai 2021 dans le Limousin. L’occasion d’en savoir davantage sur les petites bêtes de tous poils. Mais savez-vous réellement ce qu’est un insecte ?  

Un insecte se compose de 6 pattes sur le thorax, un corps en trois parties et des antennes

Régine Eliott, directrice de la cité des insectes

Vous maîtrisez désormais les bases. Intarissable sur le sujet, la propriétaire des lieux répondra sans nul doute à toutes vos questions.

Des vedettes au musée

L’une des vedettes du jour, c'est le phasme. Il en existe plusieurs variétés comme le phasme feuille ou bâton. Une variété d'insecte qui a su s’adapter à un environnement qui peut parfois s’avérer hostile à son égard : "Elle fait comme les feuilles dans les arbres qui bougent avec le vent, donc si  c’est la seule à ne pas bouger on va la repérer tout de suite”, explique Régine Eliott, directrice de la cité des insectes.

Un insecte herbivore qui se prend pour un scorpion avec ses crochets et ses ventouses pour mieux leurrer les prédateurs. Inoffensif pour l'homme, il peut surprendre les visiteurs qui sont enfin de retour dans ce musée situé près de Limoges. 

Le temps d’une visite, ils peuvent prendre les insectes dans leurs mains pour mieux les observer. Un exercice qui peut s’avérer plus périlleux que ne l'imaginent les apprentis entomologistes.

Je n’ai jamais vu ça, je suis impressionné mais je suis confiant

Antony Richard, visiteur

Cachée dans la campagne limousine, la cité des insectes reprend vie après des mois de confinement. 

Des nouveautés à la cité

Le musée est prêt pour un nouveau départ, profitant de la fermeture exceptionnelle pour ajouter des nouveautés pour cette saison. “Cet hiver nous avons refait des vitrines et on en profite pour faire venir un entomologiste qui nous a aidé à réorganiser nos collections et à en mettre en place des nouvelles”, explique la directrice de la cité des insesctes.

Alors la responsable de ce petit bijou de curiosité prend beaucoup plaisir à faire découvrir son petit monde aux premiers visiteurs de passage. Comme cette drôle de guêpe potière qui façonne des nids de boue pour y loger ses larves.

C’est une petite guêpe potière qui dans chaque petit pot en terre va déposer un œuf

Régine Eliott, directrice de la cité des insectes

Et de nombreuses espèces sont ici représentées. Les xylophages, coprophages et autres carnassiers sont expliqués en long et en large par la guide et soumis aux nombreux questionnements des amateurs de petites bestioles en tout genre.

Des ouvrières talentueuses

Les fourmis suscitent un vif intérêt.  L’espèse de messor barbarus qui vit en fourmilière dans le sud de la France fascine par ses prédispositions et son mode de vie. “Quand on la regarde dans la nature, qu’elle charrie des trucs beaucoup plus gros qu’elle, on a l’impression qu’elle va passer des montagnes, c’est fascinant”, confie Marline Devillères, en visite à la cité des insectes.

 

 

Le parcours emprunte différentes salles, certains endroits moins rassurants que d’autres, l’occasion dans tous les cas de rappeler la diversité terrestre et sa complexité.

 

Des qualités gustatives

Du champ à l’assiette il n’y a qu’un pas car ces petites bêtes gagnent à être mangées. "L'insecte est une très bonne protéine, c’est pour cela que nous, européens, on revient à en manger” précise la directrice de la cité des insectes.

Mais si les vertus culinaires vous importent peu, d'innombrables informations vous seront dévoilées au cours de votre visite, certaines plus insolites que d’autres.

Le papillon de nuit vol de jour

Régine Eliott, directrice de la cité des insectes

Alors si le monde de ces invertébrés vous fascine, vous pouvez visiter la cité des insectes jusqu’au 31 octobre 2021. 

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