Journée mondiale du SIDA : plus de 6000 personnes vivent avec le VIH en Nouvelle-Aquitaine

Publié le Mis à jour le
Écrit par Hélène Abalo
Sandrine David, coordinatrice territoriale AIDES, invitée de Nouvelle Aquitaine Matin le 1er décembre 2016 à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Premier décembre, c'est la journée mondiale du SIDA. Une journée de mobilisation instaurée par l'Organisation Mondiale de la Santé en 1988. Partout dans le monde, les associations se mobilisent pour parler de cette épidémie. En Nouvelle-Aquitaine, 6 600 personnes connaissent leur séropositivité. 

Si plus de 6000 patients se savent séropositifs en Nouvelle-Aquitaine et sont suivis dans les hôpitaux de la grande région, on estime que 1000 personnes ignorent qu'elles sont infectées (source AIDES). Comme tous les 1ers décembre depuis 1988, la journée mondiale de lutte contre le SIDA 2016 met l'accent sur la prévention, le dépistage et les traitements possibles. 

Se protéger

La transmission du VIH (c'est le virus responsable du SIDA) se fait majoritairement par voies sexuelles. Elle se fait également par voies sanguines et entre une mère et son enfant (fin de grossesse, accouchement et allaitement). Préservatif, gel, matériel à usage unique, sont des moyens de protection à la disposition de tous. 

Savoir si...

Le dépistage est un volet essentiel pour lutter contre l'épidémie. Lors de journée mondiale, des opérations de dépistages sont largement organisées, c'est le cas à l'association Entr'AidSida à Limoges qui propose jusqu'au vendredi 2 décembre 2016, un dépistage rapide et gratuit de 17h à 20h (55 rue Jules Bobillot). Il existe également un centre gratuit, sans rendez-vous et anonyme qui fonctionne  toute l'année au CHU de Limoges. Depuis septembre 2015, des kits de dépistages ont également fait leur apparition dans les pharmacies. Ces autotests sont délivrés sans ordonnance. Plus de 100.000 autotests de dépistage du VIH ont été vendus en un an selon le fabricant. 

Se Soigner 

Si les personnes séropositives bénéficient d'un traitement approprié, dans 86 % dans cas, ces personnes voient leur charge virale diminuer jusqu'à devenir indétectable. ces personnes sont toujours porteuses du virus mais les risques de transmission diminuent considérablement et surtout augmentent l'espérance de vie des malades. 

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