À Limoges, les vitraux de l’immeuble Faure, un bâtiment du 18è siècle voué à la destruction, ne sont pas l’œuvre de Francis Chigot. Peu importe l’origine : ils devaient intégrer les réserves du musée, mais ils sont dans un état déplorable.
La petite fille du célèbre maître verrier l’a confirmé : les vitraux de l’immeuble Faure ne sont pas l’œuvre de son grand-père. Ils n’en restent pas moins des témoins de l’architecture du 18ème siècle, et devaient à ce titre rejoindre les réserves du musée des Beaux-Arts de Limoges, sauf qu’ils se trouvent dans un état déplorable et semblent difficilement transportables.
Les vitraux pourraient donc être détruits avec l’immeuble Faure, ce que déplore l’association Renaissance du Vieux Limoges. Elle se bat pour la conservation de ce bâtiment, emblématique de l’histoire de Limoges, quand les patrons vivaient au cœur de leur usine.
La destruction de l’immeuble Faure, situé à proximité de la nouvelle Cité judiciaire, est programmée, avant la fin du mois d’octobre.