la mise en place du pass sanitaire n'a pas empêché les musées de faire une belle saison estivale : à Limoges, la fréquentation a été satisfaisante. Après une année 2020 presque blanche, les musées retrouvent des couleurs. Le bilan est même, pour certains, bien meilleur qu'en 2019.
La Porcelaine vit son 250ème été à Limoges. Véritable star malgré le poids des ans et le pass sanitaire elle continue d'attirer de nombreux touristes, au Musée National Adrien Dubouché.
"Comme on est dans la ville de la porcelaine, tout naturellement, avant de repartir sur Paris, je viens visiter le musée de la céramique et de la porcelaine," explique ce touriste.
"Tout le monde connaît la porcelaine de Limoges alors autant connaitre son histoire, en plus il y a un parcours guidé donc c’est parfait," ajoute cet autre visiteur.
Avant de pouvoir profiter de la visite, il faut maintenant présenter, le désormais QR Code, synonyme de pass sanitaire valide. Un passage obligé, mais pas dérangeant précise Roger Moreau, agent d'accueil du Musée National Adrien Dubouché : "Cela se passe très bien, il n’y a pas de soucis. Les gens comprennent tout à fait, que ce soit des jeunes ou des moins jeunes, aucun souci. C’est parfait."
Ici le pass a vite remplacé la jauge. Mis en place depuis le 31 juillet il a en partie permis d'atteindre des pics de fréquentation avec plus de 260 visiteurs sur une journée.
Au musée des Beaux Arts de Limoges depuis l'application du pass sanitaire le 11 août, la fréquentation est en baisse. Même s'il n'est pas le seul responsable précise François Lafabrié le directeur de l'établissement : "Généralement après le 15 août les chiffres ont tendance à baisser, mais là du coup ça s’est amorcé dès la mise en place du pass sanitaire, avec une cinquantaine de visiteur en moins par jour, ce qui fait presque un quart de visiteurs en moins."
Malgré tout, l'été 2021 est à classer dans les bons crus. Le musée desBeaux Arts a accueilli plus de 2000 visites pour les deux premières semaines d'août, c'est 800 de plus qu'en 2019, année sans pandémie ni restrictions sanitaires.