La préfecture organisait ce jeudi 18 mars un exercice de sauvetage aéroterrestre. Le scénario : un avion de tourisme s’est écrasé, et des équipes doivent partir sur le lieu du crash pour secourir d’éventuels survivants.
Nom de code : Sater. C’est un exercice de sauvetage aéroterrestre, organisé par la préfecture de Haute-Vienne pour découvrir le plus rapidement possible le lieu d’un crash aérien et venir en aide aux victimes. Au départ, personne ne connaît le scénario.
Hélicoptères et radio-amateurs
Coup d'envoi : un avion de tourisme parti de Poitiers vers Saint-Flour s’est écrasé.
L'exercice commence avec l'entraînement de moyens aériens. Trois hélicoptères recherchent depuis le ciel le lieu du crash. C'est un travail technique et visuel. Le site est découvert.
L'opération se poursuit avec cette fois un entraînement au sol. La gendarmerie est mobilisée, avec 5 équipes de radio-amateurs qui vont quadriller le département. Elles procèdent par triangulation, en essayant de capter la balise de l’avion sur une bande VHF. L'épave est finalement retrouvée sur la commune de Royère.
Au plus près du crash
Le sergent chef Anthony, sous officier au sein des urgences aéronautiques de l’armée de l’air et de l’espace, détaille : "En fonction de la météo, les moyens aériens peuvent ne pas décoller. Dans ce cas, si la balise émet, les radioamateurs peuvent détecter le signal et s’approcher au plus près de la zone de crash. Si la balise est défectueuse, le moyen aérien sera efficace, mais la recherche sera plus longue, car on sera seulement sur une recherche visuelle."
Une fois l’avion repéré, les radioamateurs passent la main aux secours pour terminer la simulation.
Entraînement régulier
Les urgences aéronautiques de l’armée de l’air et de l’espace entraînent une vingtaine de préfectures par an, et chaque préfecture doit réaliser un exercice tous les 5 ans.
Il s’agit de tester les procédures et de former le personnel de la sécurité civile à ce type de situation.