Voitures de gendarmes incendiées à Limoges : affaire sensible

L'affaire des voitures de gendarmes incendiées à Limoges est une affaire sensible mais le dossier comporterait 3 000 pièces dont plusieurs preuves mettant en cause un homme d'une trentaine d'années. Ce suspect a été mis en examen et écroué. 

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On en sait un peu plus sur le profil de l'homme mis en examen dans l'affaire des voitures incendiés de la caserne Jourdan de Limoges. Un homme d'une trentaine d'années qui lors de son audition a exercé son droit au silence. Il n'a pas donné la moindre explication sur une éventuelle implication, ni au juge d'instruction, ni au juge des libertés et de la détention.

Vendredi 30 mars 2018, ce suspect a été écroué. Il s'agit d'un individu originaire d'Amiens (Somme), qui a énormément voyagé et qui était fixé à Limoges depuis un an et demi. Un homme d'un niveau d'éducation normale, défendant des idées d'ultra-gauche. Dans le dossier ? 3000 pièces dont des preuves qui, selon une source proche du dossier, pourraient être qualifiées d'accablantes.

Enquête discrète

Dans un communiqué du 4 avril 2018, la gendarmerie de la Haute-Vienne s'est décidée à faire le point sur cette arrestation, ainsi que celles de deux autres personnes originaires de Toulouse, remises en liberté depuis. Mais l'affaire est sensible.

Ces arrestations ont eu lieu le 27 mars, alors que les audiences se poursuivaient à Paris au procès de l'affaire Tarnac. Les enquêteurs souhaitaient rester discrets pour éviter tout amalgame. Discrétion aussi pour éviter la constitution de "groupes de soutien".


Retour sur les faits

Le 19 septembre 2017, 5 véhicules de gendarmerie avaient été incendiées au sein de la caserne de gendarmerie de Limoges. Aucun blessé n'avait été à déplorer mais les dégâts étaient importants. Depuis le début de cette affaire, 6 gendarmes étaient mobilisés à temps plein, ayant à coeur de résoudre cette enquête. Une enquête qui se poursuit. 




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