Fête de l'UMP Gironde : le PS pas à la fête...

Juppé et Copé estiment que les socialistes "ont mangé leur pain blanc" et que le temps de la "contre-offensive" a sonné.

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Jean-Francois Copé à la fête de l'UMP Gironde

Alain Juppé et Jean-François Copé se sont rendus à la Fête de l'UMP Gironde à Saint-Emilion le 15 octobre 2011.

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le ministre des Affaires étrangères et Maire de Bordeaux, Alain Juppé, ont estimé samedi à Saint-Emilion (Gironde) que les socialistes avaient "mangé leur pain blanc" et que le temps de la "contre-offensive" avait sonné pour la majorité.

"Je pense que les socialistes vont se mordre les doigts" et "qu'ils ont mangé leur pain blanc. Ils ont phagocyté l'espace médiatique avant le premier tour des primaires dans des conditions absolument extravagantes", a estimé M. Juppé lors d'un point presse, tenu avec M. Copé en marge de la fête de l'UMP Gironde.

  "On va les aider à avoir une indigestion de pain noir", a-t-il encore dit, jugeant qu'il fallait laisser Martine Aubry et François Hollande, les deux derniers candidats à la primaire PS qui s'achève dimanche, "se ‘chapouiller’ entre eux". "L'entre deux tours est déjà plus difficile parce qu'ils se tapent ardemment dessus l'un sur l'autre. Et puis surtout, après, six mois de campagne? C'est une éternité", a ajouté le maire de Bordeaux, estimant que l'UMP allait désormais avoir "l'occasion de décortiquer un programme et expliquer aux Français à quel point" il est "dangereux".

Les deux hommes ont encore ironisé sur la "gauche sectaire" et la "gauche molle", "deux concepts que nous avons maintenant chevillés au corps" et qui vont "nous servir de marque de fabrique pour qualifier nos adversaires tout au long de cette campagne", a encore prévenu M. Copé. "On va maintenant lancer la contre-offensive" dès mardi, lors d'une convention de l'UMP intitulée "Le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu", a-t-il ajouté, estimant que le PS avait construit une "véritable imposture" "au travers de la primaire".

"On nous promettait l'émergence d'un leader charismatique, une sorte de ‘lider maximo’ qui allait faire la différence. Ca se termine en une drôle de pantomime (...) où chacun recompte ses alliances de dernière minutes sans aucune espèce de convictions particulières", a encore dit le patron de l'UMP. "J'ai une bonne nouvelle : à compter de (dimanche) soir, nous allons remonter à cheval!" après "cette interminable séquence de la primaire socialiste", a ensuite lancé M. Copé aux quelque 1.500 militants UMP girondins rassemblés sous un chapiteau lors d'un banquet républicain. "Notre pays a besoin de voir une république à l'endroit", a-t-il encore affirmé, défendant le bilan de Nicolas Sarkozy qui, en pleine crise mondiale, a su prendre les "bonnes décisions" au "bon moment".

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