Une motion de la Fédération PS de Charente-Maritime pourrait mener à des primaires entre O.Falorni et S.Royal.
Une digue anti-Royal semble se mettre en place au sein de la Fédération socialiste de Charente- Maritime.
Son premier sécrétaire fédéral a fait voter une motion prévoyant de réserver à des candidatures féminines les 2ème et 3ème circonscription et de laisser la 1ère, celle de La Rochelle) ouverte à toutes les candidatures, homme ou femme. Cette motion a été votée par 24 voix contre 19 et une abstention lors du congrés fédéral qui s'est tenu ce mercredi à Saintes.
Un siège pour deux
Cette première circonscription regoupant La Rochelle et l'Ile de Ré est celle de toutes les convoitises depuis l'annonce à la fin du mois d'octobre du retrait de Maxime Bono, le député-maire actuel qui ne souhaite pas se représenter.
Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, avait alors immédiatement fait savoir qu'elle était candidate à ce poste avec en ligne de mire le fauteuil de la présidence de l'Assemblée Nationale.
Mais Olivier Falorni, secrétaire fédéral et partisan de F.Hollande avait lui aussi très vite réagi en déclarant qu'il ne souhaitait pas se soumettre à cet arrangement et qu'il entendait lui aussi déposer sa candidature pour être le candidat socialiste dans cette circonscription considérée comme acquise à la gauche. Olivier Falorni se déclare comme le candidat légitime des socialistes rochelais et se dit aujourd'hui "conforté" dans sa décision de se présenter après le vote de la motion à Saintes. La rivalité entre Ségolène Royal et Olivier Falorni avait déjà connu un épisode précédent lors des élections régionales.
Une commission nationale du Parti Socialiste est en train d'examiner à Paris les investitures pour les législatives.
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Olivier Falorni est à 19h l'invité de l'édition régionale de France 3 Poitou-Charentes.