Agen a tranché : le club de rugby ne demandera pas à rejouer le match. Effet colatéral de l'affaire Laporte qui inquiète le nouveau patron de la fédération. Le ministère a d'ailleurs ouvert une enquête.
Agen ne demandera pas à rejouer son match perdu à Montpellier samedi (48-19) après les révélations de pressions supposées de Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, sur la commission d'appel fédérale pour amoindrir des sanctions envers le club héraultais. C'est ce qu'a indiqué ce vendredi son président Alain Tingaud à l'AFP.
Le club agenais aurait dû affronter Montpellier sur terrain neutre si la commission d'appel de la Fédération française de rugby (FFR) n'avait pas atténué fin juin la sanction envers le MHR prise en première instance par la commission de discipline de la Ligue nationale nationale de rugby (LNR). Alain Tingaud s'est exprimé après le conseil d'administration du SUA jeudi soir.
On s'en remet aux conclusions de la commission d'enquête qui est en place et on verra bien ce que dira le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Même si l'enquête révélait quelque chose, il n'est pas question de demander quoi que ce soit en termes de match à rejouer",
Mardi, Bernard Laporte avait réagi en accusant Philippe Peyremaure, le membre de la commission nommé par la Ligue qui a donné de l'ampleur à l'affaire en démissionnant, d'être "instrumentalisé".Il est clair que nous avons perdu ce match. Ce n'est pas parce qu'on aurait joué sur terrain neutre que la performance de notre équipe aurait été différente. On ne veut pas créer plus de problèmes. Cette affaire a tellement d'impact sur le rugby qu'on ne veut pas en rajouter.
Alain Tingaud est également le vice-président de la LNR.
Personne n'est téléguidé, c'est unemauvais procès. C'est une défense qui appartient à Bernard Laporte mais qui est inacceptable. La LNR, elle est spectatrice de cette situation. Nous n'avons aucun intérêt ni aucune envie de créer des problèmes à la FFR.