Le collectif des Deux-Sèvres, Dona Mezkal, partage son temps entre Barcelone et Azay-le-Brulée. Elle a achevé une résidence à Pamproux. Son prochain spectacle est centré sur les traditions mexicaines. Un conte musical et visuel.
La première du spectacle présenté par le collectif Dona Mezkal devait avoir lieu le 19 mars à la maison des étudiants de Poitiers (annulé pour cause de coronavirus). Nous avions réalisé ce reportage qui nous emmène dans un univers onirique.
Le spectacle intitulé "Neka Ma Gute" (Après ma mort) s'articule autour du questionnement et de la manière de "dire au revoir aux défunts". Le spectacle débute entre ombre et lumière, derrière un rideau de tulle, ou des formes apparaissent. Se sont celles des six musiciens de Dona Mezkal, réunis pour conter l'histoire de Mister Bones, après sa mort.
Avant le spectacle, tous les membres de la compagnie vont passer de longues minutes au maquillage. Cela leur permettra de se rapprocher au plus près de la tradition mexicaine. Cette inspiration, la compagnie Dona Mezkal est allée la chercher sur place lors de plusieurs voyages. Le projet a débuté en 2016 et s'est nourri au fil des rencontres pour aboutir à ce périple initiatique dévoilé sur scène. Une cagnotte ulule.com avait même permis de les accompagner dans ce projet.Cette histoire est universelle. Après la mort, on fait tous un chemin d'acceptation, pour après, être en paix avec soi-même.
- Núria Soldevilla, violoncelliste de Dona Mezkal
C'est un pont entre la culture mexicaine (mélange de culture indigène avec la culture catholique). Les mexicains arrivent très bien à honorer leur morts avec ce mélange de deuil et de fête.
- Izorel, guitariste et chanteur de Dona Mezkal
Entres chants traditionnels, musique de film et post-rock, les musiciens embarquent le public pour un voyage onirique dans le désert. Une véritable expérience que la compagnie Dona Mezkal devrait dévoiler aussi au public mexicain lors d'une tournée en octobre prochain.En projetant nos images sur un tulle noir, on a la possibilité de faire apparaitre (ou disparaitre) les musiciens. Ainsi, on choisit les moments où l'on souhaite mettre en avant l'image projeté sur cet écran. Le tulle est devenu la frontière entre le monde de vivants (les spectateurs), et le monde de morts qui sont les musiciens dans ce conte.
- Laurent Meunier, scénographe de Dona Mezkal
Voir notre reportage afin de vous plonger dans l'univers du collectif Dona Mezkal
Où se trouve Pamproux ?
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