Ce samedi se tenait la 22e édition des Transhumances musicales de Laàs. Le festival, réduit à un seul concert, bat de l'aile. Il illustre la difficulté d'organiser ce type d'événement en ruralité.
Des artistes qui ne font plus le plein, des conditions de sécurité de plus en plus exigentes... Difficile pour le petit village de Laàs de faire le poids. Il se pourrait bien que cette 22e édition des Transhumances musicales soit la dernière.
Ce samedi, le chanteur Hugues Aufray montait sur scène avec 200 choristes pour revisiter son répertoire musical. Il sera le seul cette année : le concert de M. Pokora ce mercredi a dû être annulé, faute de réservations suffisantes.
Pour Jacques Pédéhontaa, organisateur du festival, la première des raisons "c'est les cachets qui sont devenus délirants." Il explique :
Les artistes et les sociétés de production d'une manière générale essayent de compenser la fin du CD, du disque, les plateformes de téléchargement, le streaming... par du spectacle vivant et en augmentant les cachets. Sauf que là, la corde devient extrêmement raide.
Au lendemain du festival, les organisateurs savent d'ores et déjà qu'il faudra chiffrer les pertes. En espérant qu'elles ne seront pas fatales à une 23e édition.
► Revoir le reportage d'Elise Daycard et Catherine Pipard :
► Hugues Aufray était notre invité hier soir. Regardez son intervention au micro d'Elise Daycard :