Pour poursuivre son activité, l'ARS avait enjoint la maternité d'Oloron-Sainte-Marie de recruter six médecins supplémentaires avant le 30 septembre, ce qui n'a pas été possible. Les opposants à la fermeture dénoncent des pressions sur les candidats.
Ce samedi 30 septembre, une manifestation doit se tenir devant la sous-préfecture à Oloron-Sainte-Marie, contre la fermeture annoncée de la maternité.
Rappel : la manifestation de soutien pour le maintien de la maternité à Oloron a lieu demain. Mobilisons-nous! Rdv Sous-préfecture 10h30 pic.twitter.com/3HRjA2KpNU
— Oloron Sainte-Marie (@VilleOloron) September 29, 2017
"À ce jour, des huit candidatures reçues, il semblerait qu'il n'y en ait qu'une seule de recevable" détaille Maritxu Blanzaco, directrice départementale de la délégation territoriale ARS. Elle souhaite "revenir au fond du sujet, qui est l'impératif de qualité et de sécurité, auxquels ont droit les parturientes d'Oloron".
Des candidats incités à se désister ?
Mais à Oloron, la décision n'est pas acceptée.
Le maire Hervé Lucbéreilh accuse l'ARS d'encourager les candidats à se désister pour pouvoir fermer la maternité. "Bien sur que les candidats se sont retirés, car quand on leur téléphone [...] et qu'on leur dit 'vous pouvez venir et faire 1000 km pour une maternité qui va fermer le mois prochain', et bien les gens se désistent" regrette-t-il.
Côté personnel, les syndicats insistent sur la qualité de l'accueil qu'offre leur établissement. "Notre maternité est très côtée, les dames qui viennent accoucher sont maternées autant que leurs bébés, ce n'est pas une usine à bébés, c'est une maternité qui fonctionne extrêmement bien" plaide Maryline Florès, secrétaire CGT.
Le maire d'Oloron doit rencontrer la ministre de la Santé le 11 octobre prochain.