Le président du Biarritz Olympique s'est exprimé devant la presse ce matin pour la première fois après l'épisode très polémique autour du projet de fusion. Il a réglé ses comptes avec certains journalistes et 2 actionnaires bayonnais hostiles au rapprochement. Ecoutez l'intégralité de sa déclaration
"Est ce que l'avenir est de mourir malade, tout seul, dans un coin ? je ne cautionne pas" a t-il notamment déclaré face à une trentaine de journalistes de la presse locale et nationale.
Son intervention était très attendue après l'abandon du projet de fusion avec l'Aviron Bayonnais, annoncé en début de semaine par le Président du club Manu Mérin, lui et sa famille, ayant été victimes de menaces.
Serge Blanco a d'abord tenu à adresser son soutien à Manu Mérin et a souhaité à l'Aviron de gagner samedi pour valider son maintien en Top 14, "pour le bien du rugby".
Puis il a reconnu avoir eu des discussions autour de l'avenir du rugby de haut niveau au pays basque avec Bayonne. Mais que "jamais au grand jamais nous n'avons parlé de fusion" a t-il fermement assuré répondant ainsi à des médias parisiens ayant diffusé de fausses informations sur des dépôts de statuts ou sur des réunions qui n'ont jamais eu lieu.
"Honte à ceux qui ont dit ou écrit des choses fausses. Rien n'est fait. Rien n'a été fait".
Le Président du BO s'est très sérieusement inquiété de l'avenir du rugby professionnel, il est en danger au pays basque. Mais Bayonne et Biarritz pourront continuer a t-il estimé.
Le partenaire historique du BO, Cap Gemini, s'est engagé à hauteur de deux millions par an jusqu'en 2017.