Le président de la République a prononcé cette phrase qui redonne de l'espoir aux surfeurs : " la reprise des activités physiques en extérieur dès samedi". Mais ce n'est pour l'heure pas une assurance que les passionnnés puissent reprendre les vagues.
C'est encore le flou mais l'horizon s'éclaircit. Vague ou pas vague pour tous ? Le monde du surf est suspendu à la prise de parole du Premier ministre qui va dérouler les nouvelles mesures ce jeudi 26 novembre.
De la prise de parole du président de la République mardi soir, il apparaît certain que le retour à une pratique extra-scolaire, encadrée pour les mineures peut avoir lieu dans les clubs dès samedi.
Le président @EmmanuelMacron a annoncé qu’à partir du 28 novembre, la pratique sportive sera possible dans la limite de 3H/jour, dans un rayon de 20km autour du domicile avec attestation.
— Roxana Maracineanu (@RoxaMaracineanu) November 24, 2020
Et la pratique sportive des mineurs dans le cadre associatif fera son retour en extérieur
Le patron de la fédération française de surf,Jean-Luc Arrassus, pose une autre question :"Aujourd'hui, le sujet c'est de savoir si samedi l'ensemble des pratiquants libres peuvent revenir à l'eau. " Les négociations vont bon train entre le ministère de sports et les autres pour tendre vers cette option. Mais... rien n'est figé pour l'heure.
Les responsables français du surf oeuvrent depuis trois semaines pour convaincre et présenter des protocoles rassurants.
Durant ce reconfinement, depuis fin octobre, seuls les professionnels avaient l'autorisation de s'entraîner.
Les surfeurs ont eu beau plaider une période idéale, belle météo, belles vagues, rien n'y a fait."On pense que le surf c'est sur la période estivale. Au mois de novembre, ça a été le plus beau mois de l'année en termes de vagues et de conditions.
"Notre pratique, surtout en période d'hiver, est facile à organiser, il n'y a personne sur la plage. On va du parking jusqu'à la mer."
A partir de samedi, les déplacements peuvent s'effectuer dans un rayon de 20 km. Noël surfeur sur les côtes. La fédération de surf demande, dans un courrier au Premier ministre l'indulgence pour ceux qui habitent plus loin " que les conditions de durée et de distance soient adaptées".Je suis optimiste. J'espère que la pratique libre, dans les conditions dans lesquelles on l'a proposée, c'est-à-dire les surfeurs ne restent pas sur la plage, c'étaient les conditions de la plage dynamique. Pas de regroupement, pas de douche.
A l'horizon, il y a aussi les vacances de Noël. Des surfeurs pourraient bien avoir très envie de faire sur les vagues, d'autant que la montage ne sera pas accessible.