Conséquence de la prolongation de l'état d'urgence décidée après l'attentat de Nice, des réservistes sont venus gonfler les rangs de la sécurité du Parc du Futuroscope, hier soir. Ils devraient rester jusqu'à la fin de l'état d'urgence.
Gilet pare-balle, casque et pistolet mitrailleur sur la poitrine. Une dizaine de réservistes sont arrivés en treillis pour épauler les gendarmes et les agents de sécurité déjà présents dans le parc du Futuroscope. Aucune date de fin des patrouilles n'est prévue. Elle dépendra certainement de la fin de l'état d'urgence.C'est une des conséquences de la prolongation de l'état d'urgence décidée après l'attentat de Nice. "Nous allons renforcer la présence des forces de sécurité sur l'ensemble du territoire nationale", avait alors déclaré le ministre de l'Intérieur, avant d'encourager les Français à rejoindre la réserve opérationnelle.
Qui sont les réservistes ?
Au 30 novembre 2015, la réserve opérationnelle était forte 28 000 anciens militaires soumis à une obligation de disponibilité de cinq ans et 23 000 volontaires, âgés de 17 ans ou plus, ayant signé un contrat d'engagement à servir dans la réserve pour une période allant de un à cinq ans.L'objectif du gouvernement est d'augmenter le nombre de réservistes militaires de 28 à 40 000 en 2019.