Après le refus de Sciences Po Poitiers d'autoriser le public et la presse à assister à la conférence de Juan Branco dans ses locaux (pour des raisons logistiques), l'auteur de Crépuscule a organisé ce lundi soir à Poitiers un débat dans la rue.
La conférence de Juan Branco avait été organisée par un élève de Sciences Po Poitiers, mais une heure avant la manifestation, la direction de Sciences Po n'a plus souhaité ouvrir les portes de l'établissement au public. L'amphithéâtre initialement prévu pour cette conférence s'est avéré trop petit, au regard du nombre de participants présents. D'autre part, elle n'a pas autorisé que notre équipe de France 3 Poitou-Charentes, filme les débats. Cette conférence n'a d'ailleurs pas non plus été retransmisse en live sur les réseaux sociaux.
Un coup de théatre pour Juan Branco, qui était venu présenter son livre Crépuscule. L'avocat décide alors de tenir sa conférence sur la place du marché Notre-Dame, au centre de Poitiers.
Juan Branco fait part de son mécontentement sur son compte twitter.
La direction de Sciences Po évoque un problème technique et refuse l'entrée du public et des journalistes.Une heure avant mon intervention à l'antenne de SciencesPo Paris à Poitiers, obtenue par les étudiants après de hardues négociations qui sont remontées jusqu'à Mion.
— Juan Branco ✊️ (@anatolium) 29 avril 2019
Les journalistes de France 3 ont interdiction de filmer. pic.twitter.com/zhsMAafYZv
Crépuscule est un pamphlet contre la politique d'Emmanuel Macron dans lequel Juan Branco y dénonce un pouvoir réservé aux élites."Problème technique venant de Paris" (sic) qui refuse tout enregistrement de la conférence pour ne pas y être associé, bloquant tout le public extérieur et les journalistes.
— Juan Branco ✊️ (@anatolium) 29 avril 2019
Direction la place du marché. pic.twitter.com/TDo7BXD076
Le livre fait partie du top des ventes dans la catégorie essais et documents, il s'est vendu à plus de 70.000 exemplaires.
Juan Branco est diplômé de Siences Po et de l'Ecole Normale Supérieure. Proche de la France Insoumise, il est aussi avocat des gilets jaunes.