Saint-Benoît ( 86) : le fauconnier d'Harry Potter a récupéré ses Grands-Ducs mais ne peut toujours pas les faire voler en public

Alexandre Thévenin, le fauconnier poitevin qui a dressé des hiboux pour le premier volet de la saga Harry Potter, vient d'obtenir gain de cause devant le tribunal correctionnel. Ses trois Grand-Ducs lui ont été restitués mardi. Mais les démonstrations de vol en public restent interdites. 

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C'est un dans un vrai imbroglio administratif qu'est tombé Alexandre Thévenin avec ses Grand-Ducs. Il savait que la réglementation était très pointue pour les espèces protégées. Mais là, l'affaire dure depuis plus d'un an.
 Mardi, il passait devant le tribunal correctionnel de Poitiers qui l'a relaxé.


Rappel des faits

Il part en Suisse à l'automne 2013 pour donner des spectacles avec ses trois hiboux qu'il dresse depuis leur naissance. Au retour, l'affaire se corse. "Il fallait que je demande l'importation des animaux en France. J'ai dû signer 20 à 30 documents par animal. Je n'ai pas tout vérifié. En janvier, ils ont débarqué chez moi", raconte Alexandre au tribunal.
"Ils", ce sont les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Ils constatent que le fauconnier ne dispose pas de certificat pour des démonstrations en public. Par ailleurs, il manque une bague à un oiseau. 

Résultat : les trois hiboux sont saisis et cloîtrés dans une volière du Parc du Gravion depuis le 16 janvier 2014. " Ils dépriment. Ils ne peuvent voler qu'avec moi. Je ne peux rien faire avec eux", déplore le dresseur. 


 


Avant, il les amenait dans les écoles et participait à des spectacles. Mais depuis plus d'un an, plus rien. 
 

Mardi, la justice a tranché : restitution des hiboux à leur propriétaire.

Selon la présidente, " le fauconnier n'a pas fait preuve de malhonnêteté. il y a défaut d'intention." Elle s'étonne des délais de réponse de l'administration et va jusqu'à parler d'"acharnement".

Le fauconnier est relaxé mais il n'a toujours pas le droit de faire voler ses oiseaux en public. Le tribunal correctionnel n'a pas la compétence de délivrer l'autorisation de vol. C'est maintenant à l'administration d'en décider. 

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