A la veille de la visite présidentielle, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a adopté la liste des nouveaux quartiers prioritaires, choisis pour leurs "dysfonctionnements urbains les plus graves", et qui bénéficieront du second programme de rénovation prévu sur dix ans.
Il s'agit des 200 quartiers en France "où la pauvreté est la plus forte, et où les habitants ont aujourd'hui le plus de mal à se loger correctement, à accéder aux services publics ou à des transports de qualité", note le ministère. A cette liste s'ajoutent une cinquantaine de quartiers d'intérêt régional, présentant également des "enjeux importants".
En Languedoc-Roussillon, 9 quartiers seront aidés (intérêt national NPNRU)
- Alès : Prés-Saint Jean - Les Cévennes
- Nîmes : Valdegour - Pissevin - Chemin Bas d'Avignon - Mas-de-Mingue
- Béziers : centre-ville - La Devèze
- Montpellier : Mosson
- Perpignan : Saint-Jacques
En Languedoc-Roussillon, 2 quartiers ont un intérêt régional signalé
- Bagnols-sur-Cèze : Les Escanaux
- Montpellier : Les Cévennes
Le montant total de l'enveloppe pour le Languedoc-Roussillon s'élève à 35 millions d 'euros.
Au total, l'État doit consacrer cinq milliards d'euros à ces quartiers, financés grâce au concours d'Action logement (collecteur du 1% logement), dans le cadre
du nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU). L'objectif est de générer, par ricochet, 20 milliards d'euros de travaux, et 300.000 emplois dans l'économie.
L'idée est de tirer les leçons du premier plan, lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, de ne plus se concentrer sur le seul urbanisme, mais au contraire d'avoir une "approche transversale" en jouant sur les trois leviers du développement économique, de la rénovation urbaine et de la cohésion sociale.
Reportage : C.Agullo/S.Taponier