Dans les TER, de Midi-Pyrénées notamment, le nombre de passagers augmente mais pas les moyens. Les vice-présidents Front de Gauche de onze conseils régionaux dénoncent l'austérité imposée aux régions. Ils font des propositions pour trouver d'autres sources de financement.
12 % : c'est l'augmentation, chaque année, du nombre de passagers dans les trains régionaux...
Les ressources, en revanche, manquent à l'appel. C'est pour cette raison que onze vice-présidents Front de Gauche de conseils régionaux tirent la sonnette d'alarme. Parmi eux, le vice-président du conseil régional de Midi-Pyrénées en charge des transports, Charles Marziani. Tous dénoncent la réforme inspirée du rapport Bianco qui, selon eux, ne remet pas assez en cause la séparation entre la SNCF et Réseau Ferré de France (RFF). Deux interlocuteurs pour les régions, c'est trop et cela a pour conséquence un gaspillage de temps et de moyens.
Pour eux, l'austérité imposée aux régions pourrait provoquer le repli d'un service essentiel.
En Midi-Pyrénées, le Conseil Régional engage 140 millions d'euros pour les TER mais leur coût de fonctionnement augmentant de 3 % annuellement, il manque 4 à 5 millions d'euros chaque année, pour assurer une offre constante.
Ils proposent donc d'aller chercher de nouvelles sources de financement comme :
- la généralisation du versement transports payés par certains employeurs privés et publics
- la création d'un livret d'épargne qui financerait les trains régionaux
- un prélèvement sur les bénéfices des sociétés autoroutières