La SNCF a décidé de changer le prestataire chargé de la restauration à bord des trains et confié le marché, à partir de début novembre, à une co-entreprise entre Newrest, spécialiste toulousain du catering, et Elior, qui gère la restauration dans des gares et des aires d'autoroute.
Le bon goût sur les railsUne révolution culinaire est en cours dans la voiture-bar des TGV et trains Intercités où des plats de chefs servis dans des bocaux et réchauffés au micro-ondes vont faire disparaitre à jamais le peu glorieux sandwich SNCF.
La nouveauté : présenter à la vente des marques connues comme Paul, Daily Monop' pour rassurer le consommateur et d'autres moins connues comme Boco qui propose des recettes traditionnelles revisitées par de grands chefs à partir de produits frais et conditionnées dans des bocaux micro-ondables.
Le prédécesseur était "catastrophique"
La co-entreprise succède à l'italien Cremonini qui détenait le contrat depuis 2009, mais a essuyé plusieurs mouvements de grève de ses salariés, jugeant la gamme de produits proposés "catastrophique". Une intersyndicale avait dénoncé au début du contrat un chiffre d'affaires chutant de "près de 30%" et "presque 50% des produits périssables jetés".
Un défi pour Olivier Sadran
Ce contrat "est un énorme challenge pour nous", a assuré Olivier Sadran, co-président du groupe franco-espagnol Newrest, interrogé par l'AFP. Présent dans le catering aérien, cette entreprise toulousaine veut se développer aussi dans la restauration à bord des trains en France comme à l'étranger.
"L'objectif commun avec la SNCF est d'avoir une amélioration des produits, ainsi qu'une amélioration de la qualité de service aux passagers".