La famille de Daniel Larribe, originaire de Saint-Céré, a exprimé dès l'annonce de la libération des otages français d'Arlit son émotion et son immense soulagement. Durant trois ans, les proches de l'ingénieur d'Areva originaire du Lot n'ont cessé de se battre et d'espérer.
C'est un grand jour bien sûr pour la commune de Saint-Céré dans le Lot et particulièrement pour la famille de Daniel Larribe, originaire de cette petite commune...
Ils ont appris mardi après-midi la libération de leur frère, oncle, beau-frère et leur soulagement est intense. Cela fait trois années qu'ils se battent et espèrent le retour des quatre otages français enlevés le 16 septembre 2010, sur le site d'extration d'uranium d'Areva, leur employeur ainsi qu'une filiale de Vinci.
Claude Larribe, le frère de Daniel, a été joint au téléphone par l'ex-otage, mardi après-midi. Celui-ci lui a avoué être fatigué mais l'a assuré être en bonne santé. Ses conditions de captivité en revanche n'ont pas été évoquées.
Daniel Larribe, avec Thierry Dol, Marc Féret et Pierre Legrand, a atterri sur le sol français, mercredi matin, à 11h45. Accueilli par le Président François Hollande, Daniel Larribe a pu retrouver ses proches présents à Paris, qui l'attendaient dans le pavillon d'honneur.
Daniel Larribe, 62 ans, était un habitué du continent africain depuis trente ans, il a travaillé pendant huit ans comme ingénieur au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) d'Orléans avant d'être employé par Areva. Son épouse Françoise Larribe, enlevée avec les quatre Français en même
temps qu'un Togolais et un Malgache, avait été libérée le 24 février 2011 alors qu'elle était malade. Elle habite actuellement à Mialet (Gard) et sa fille Maud étudie à Marseille. Leur autre fille vit à Alès (Gard). Mme Larribe avait réclamé en mai aux autorités "des résultats" en lançant : "On approche des 1.000 jours de détention maintenant, ça suffit".
Voir ici le reportage mardi soir à Saint-Céré d'Eric Marlot et Florian Rouliès, de France 3 Quercy-Rouergue :