Des scientifiques européens sont réunis à Montpellier Sup-Agro pour plancher sur les plantes exotiques envahissantes. Parmi elles l'ambroisie, qui a colonisé la Petite Camargue.
L’ambroisie à feuilles d’armoise est une plante invasive dont le pollen émis en fin d’été est particulièrement allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les manifestations allergiques apparaissent chez les sujets sensibles, généralement en août-septembre. Les plus courantes sont des rhinites, des conjonctivites, ou des symptômes respiratoires tels que trachéite, toux et parfois des manifestations sur la peau (urticaire ou eczéma).
Dans 50% des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation. Selon la zone infestée par cette « mauvaise herbe » envahissante, 6 à 12 % de la population exposée serait allergique.
De par son caractère envahissant, l‘ambroisie se développe dans toute l’Europe, avec de forts impacts sur la santé et l’agriculture.
Pour éviter la production de pollen et limiter la reproduction et l’expansion de cette espèce, les plants d’ambroisie doivent être systématiquement détruits. Il est en effet possible d’éliminer l’ambroisie dès le mois de juin, quand elle est suffisamment développée pour être reconnaissable et avant le démarrage de sa floraison à la mi-juillet.
Pour mieux apprécier les méfaits de l'ambroisie et se rendre compte de sa prolifération, les scientifiques réunis à Sup-Agro Montpellier se sont rendus en Petite Camargue où la plante envahissante prolifère.