En un peu plus de un mois, un quart des 3000 (une cinquantaine) ont été gravis. Et tout cela dans des conditions parfois très difficiles. Les nuages, le brouillard, le vent, le froid et la neige, Romain aura vaincu une météo inhabituelle pour la saison. Cela complique inévitablement sa progression.
Il livre depuis son départ un véritable combat contre la nature, entre mauvaise visibilité et rafales de vent. Une lutte contre les éléments, tout en assurant sa propre sécurité, en faisant appel à ses ressources physiques et mentales pour continuer à avancer.
Sur cette vidéo qu'il vient de poster sur sa page Facebook, on mesure les conditions extrêmes auxquelles il est confronté.
Bonjour, d'après Météo France, à l'heure actuelle les prévisions pour les 10 jours à venir ne sont toujours pas bonnes, avec, cerise sur le gâteau, une limite pluie/neige qui s'abaisse jusqu'à 2000m (mercredi) et en moyenne 2500m les autres jours.
Nous allons dans un premier temps nous battre pour finir le massif de l'Aneto/Maladeta (normalement 2/3 jours de montagne) de manière au moins à mettre les pieds en France.
Demain avec Pierre Drouilhet, s'il pleut pour vous, nous nous serons dans la neige car la limite se situe à 2600m. Mais nous y serons car il faut bien avancer un peu... J'espère au moins qu'il n'a pas déjà trop neigé les jours précédents. Le premier gros défi que nous aurons avec Didier Angelloz sera donc de boucler ce massif et de relier le massif Perdiguère/Gourgs Blancs et, sauf changement météo lorsque nous y serons ce sera déjà un petit exploit !
9 jours d'ascensions (dont 2 dans de bonnes conditions et seulement 4 au total dans des conditions correctes) en 1 mois, c'est facile les Pyrénées cette année non ? Et les vacances c'est quand ?
A demain (couvrez-vous)
Romain