Selon l'Insee, la région compte officiellement 2 926 592 Midi-Pyrénéens

L'INSEE publie ce lundi les chiffres officiels de la population française. Etablis pour chaque commune, canton, arrondissement, département et région, ils entreront en vigueur le 1er janvier 2015 et feront référence dans plus de 350 dispositions législatives ou réglementaires. Zoom sur Midi-Pyrénées

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L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de publier les chiffres de population en France au 1er janvier 2012. Ces chiffres officiels établis pour chaque commune, canton, arrondissement, département et région entreront en vigueur le 1er janvier 2015. Ils serviront de référence dans les nombreuses dispositions qui régissent la vie locale : les finances locales, la vie municipale ou encore la fonction publique territoriale.

Midi-Pyrénées : une région dynamique

La région Midi-Pyrénées compte désormais 2 926 592 habitants. Avec en moyenne 23 000 habitants gagnés chaque année depuis 2007 et 2012, c'est l'une des régions les plus dynamiques du pays, derrière la Corse, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. Sa population augmente de + 0,8 % par an contre + 0,5 % pour la moyenne nationale. Une vitalité démographique qui profite à tous les départements de la région mais de manière inégale selon l'Insee. C'est en Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne que la croissance démographique relative est la plus forte. Avec plus de 15 000 habitants supplémentaires chaque année en moyenne entre 2007 et 2012, la Haute-Garonne est le deuxième département de métropole, derrière le Rhône, en termes d’accroissement absolu de la population. Le Gers, le Tarn, l’Ariège et le Lot bénéficient d’un accroissement proche de la moyenne nationale, alors que l’Aveyron et surtout les Hautes-Pyrénées restent à l’écart de cette dynamique.

Le Tarn-et-Garonne, département le plus fort en terme de croissance

Au 1er janvier 2012, le Tarn-et-Garonne compte 246 971 habitants. C'est le plus fort de Midi-Pyrénées et parmi l'uns des plus soutenus de métropole en matière de croissance démographique. Entre 2007 et 2012, il a gagné en moyenne 3 000 habitants chaque année, soit un rythme de croissance de 1,3% par an. Sa croissance se localise principalement entre Montauban et Toulouse et le long des principaux axes de communication. Montauban est la troisième grande aire urbaine de Midi-Pyrénées et sa croissance est aussi forte que celle du département. Mais c'est dans les 22 communes du département appartenant à l’aire urbaine de Toulouse que l'on enregistre les plus fortes croissances, parfois même supérieures à 5,0  % par an comme à Bessens et Dieupentale. 

La Haute-Garonne parmi les départements les plus rapides de métropole

Avec une croissance démographique de 1,2% par an entre 2007 et 2012, la Haute-Garonne arrive juste derrière le Tarn-et-Garonne au classement. Elle est parmi les départements les plus rapides de métropole en gagnant en moyenne 15 300 habitants chaque année. Elle compte désormais 1 279 349 habitants et est, avec plus de 200 habitants au km², l’un des départements les plus densément peuplés de la moitié sud du pays.
Le dynamisme de Toulouse profite à tout le département. Avec 1,270 million d’habitants, l’aire urbaine de Toulouse est la 4ème de France, débordant sur cinq départements voisins. Elle concentre les trois quarts de la croissance démographique régionale : entre 2007 et 2012, chaque année, la population de l’aire urbaine dans son ensemble gagne 16 600 personnes supplémentaires, dont plus de la moitié dans l’agglomération toulousaine, qui compte maintenant plus de 900 000 habitants. Certaines communes de banlieue affichent également des taux de croissance très élevés, comme Colomiers, qui gagne en moyenne 880 habitants par an entre 2007 et 2012. C’est dans l’espace périurbain que l’on trouve néanmoins la plus forte croissance : la couronne progresse ainsi de 2,6  % par an. 

Le Tarn, un département au développement inégal

Au 1er janvier 2012, le Tarn compte 378 947 habitants. Sa population augmente de 0,5% par an entre 2007 et 2012. Un rythme équivalent à celui de la métropole mais inférieur à celui de Midi-Pyrénées. La croissance se concentre principalement dans la partie départementale de l’aire urbaine de Toulouse et se prolonge le long de l’autoroute reliant Toulouse à Albi. Elle est aussi forte autour d’Albi et au sud de Castres, en direction de Revel et Toulouse. En revanche, Castres et Mazamet restent à l’écart du dynamisme. La sous-préfecture perd 0,1 % de population par an.

Les Hautes-Pyrénées font figure d'exception​ 

Entre 2007 et 2012, la population a à peine augmenté dans les Hautes-Pyrénées. Avec une augmentation d'une cinquantaine d'habitants chaque année, le département fait figure d'exception en Midi-Pyrénées. Cette quasi-stabilité est due à une baisse sensible de la population qui perdure dans les principales communes, et à un relatif dynamisme dans nombre de petites communes, que ce soit au nord du département, la partie la plus peuplée, ou au sud, dans les vallées pyrénéennes. Le département compte désormais 228 854 habitants. 

Dans le Lot, une faible croissance démographique

Dans le Lot, la population augmente mais un peu moins que la moyenne nationale, à un rythme de 0,4% par an. Le département compte 174 346 habitants. En cinq ans, il gagne plus de 600 habitants en moyenne chaque année. Il reste quand même l’un des moins peuplés de métropole, à la 87ème place. La croissance se concentre au sud, autour de Cahors et le long de l’autoroute reliant Toulouse à Paris, ainsi qu’au nord sur l’axe Figeac-Brive.

Le Gers, dans la moyenne nationale​

Département parmi les les moins densément peuplés, le Gers gagne environ 1 200 habitants en moyenne chaque année. Au 1er janvier 2012, il compte 189 530 habitants. Sa population a augmenté de 0,6 % par an entre 2007 et 2012, à un rythme supérieur à celui de métropole, mais inférieur à celui de Midi-Pyrénées.
La croissance est d’abord portée par la proximité de l’aire urbaine de Toulouse, dont l’essor irrigue une large partie au sud-est du département et qui s’étend maintenant jusqu’à Auch. La partie ouest est moins dynamique et, ponctuellement, certaines communes parfois importantes perdent des habitants.

L'Aveyron, à la peine​

L'Aveyron compte désormais 276 229 habitants. Entre 2007 et 2012, sa population augmente à peine de 0,1 % par an, à un rythme faible comparé à celui de métropole et surtout de Midi-Pyrénées. En cinq ans, l’Aveyron gagne 360 habitants en moyenne chaque année. Le département reste relativement peu peuplé par rapport aux autres départements métropolitains : il figure à la 75ème place. L’évolution de sa population est inégale sur son territoire : la croissance se concentre autour de Rodez, assez loin parfois le long des axes routiers en direction de Decazeville, Villefranche-de-Rouergue, Albi ou vers l’autoroute A75, et, dans une moindre mesure, dans quelques communes autour de Millau ou Saint-Affrique.

L'Ariège, l'un des départements les moins peuplés du pays

En Ariège, la population augmente au même rythme qu'en métropole : + 0,5% par an entre 2007 et 2012. En 5 ans, le département gagne 760 habitants en moyenne chaque année. Il compte 152 366 habitants et reste l'un des moins peuplés du pays, à la 90 ème place. Sa croissance démographique se concentre sur un axe nord-sud, le long de la N20 et de l’autoroute Pamiers-Toulouse, ainsi que dans le nord du département, en partie sous l’influence de l’agglomération toulousaine. 
Pamiers tire son épingle du jeu : seule grande aire urbaine d’Ariège, l’aire de Pamiers compte 34 454 habitants au 1er janvier 2012. Sa croissance démographique est l’une des plus fortes parmi les grandes aires urbaines de la région, après celles de Toulouse et de Montauban. Sa couronne périurbaine (22 communes, 8 170 habitants en 2012) bénéficie d’une croissance relative plus soutenue que l’unité urbaine elle-même. Cette dernière gagne cependant 130 habitants par an en moyenne entre 2007 et 2012, pour atteindre 26 286 habitants. La population de la commune de Pamiers est en léger recul par rapport à 2007.



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