Du décès de Christian Bourquin à la fusion avec Midi-Pyrénées, en passant par l'ascension de Philippe Saurel et la montée du FN, retour en vidéo sur une année politique choc en Languedoc-Roussillon.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que 2014 aura marqué la fin d'une époque en matière de politique régionale. Et ce, à bien des égards. Avec le décès de Christian Bourquin, tout d'abord, le Languedoc-Roussillon perd son 2ème président en un mandat. Avec lui, c'est aussi le frêchisme que l'on enterre. C'est au Gardois Damien Alary que revient désormais d'assurer la transition avant la fusion annoncée avec Midi-Pyrénées, un mariage combattu jusqu'au bout par Christian Bourquin.
Débâcle socialiste
La réforme territoriale, c'est en effet le second bouleversement de la vie politique locale. D'ici la fin 2015, le Languedoc-Roussillon aura vécu et les équilibres seront rebattus. Et si le PS reste pour l'heure aux commandes du conseil régional, il n'en est pas de même dans les communes. Montpellier, par exemple, était socialiste depuis 1977. Depuis le mois de mars, c'en est fini : un dissident, Philippe Saurel, a remporté l'élection contre toute attente et s'est, depuis, imposé comme l'homme fort de l'Hérault.
L'ascension de l'extrême droite
Troisième choc politique : la montée en puissance du Front National. Le Catalan Louis Aliot, numéro 2 du FN, ancre son parti en Languedoc-Roussillon, où l'extrême droite conquiert des villes, à l'instar de Robert Ménard à Béziers(Hérault) ou du jeune Julien Sanchez à Beaucaire (Gard). Retour sur une année charnière en images, avec la rétrospective de Stéphane Ratinaud.
