Les opposants au barrage de Sivens se sont donnés rendez-vous à Toulouse ce samedi après-midi pour une manifestation qui a débuté sous la pluie et dans le calme. Des incidents ont éclaté. De nombreuses vitrines ont été cassées. 17 d'interpellations ont été effectuées.
Plusieurs centaines de manifestants défilent dans les rues de Toulouse en soutien aux ZAD en général et à celle de Sivens en particulier. Près de 4 mois après la mort de Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage, le cortège a scandé son opposition au barrage de Sivens et aux violences policières.Le dispositif des forces de l'ordre était particulièrement important. Les précédentes manifestations à la mémoire du jeune écologiste avaient donné lieu à de nombreux affrontements et dégradations en novembre 2014 à Toulouse. Plusieurs groupes d'une dizaine de véhicules de CRS étaient répartis dans les rues avoisinantes. Sur un square derrière le Capitole, plusieurs groupes de policiers en civil de la Brigade anti-criminalité veillaient à la protection des commerces, très fréquentés en ce samedi après-midi.
#Toulouse: affrontements et vitrines brisées. Déjà une interpellation pic.twitter.com/KKpfIExBIL
— Kevin Figuier (@Keu20Figuier) February 21, 2015
Comme lors des manifestations de novembre et décembre, les forces de l'ordre poursuivent les manifestants les plus durs dans le centre ville.
La manif dégénère dans le quartier Baragnon #sivens #toulouse #HonteAuxZadistes pic.twitter.com/D4GI9kAJ4w
— J-François Audiguier (@jfaudiguier) February 21, 2015
Après les affrontements, le cortège s'est reformé pour reprendre la direction de la place du Salin. De nouveaux incidents ont éclaté devant le palais de justice. Un hélicoptère survolait le centre ville. Les CRS ont utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants vers 17h45.
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manifestation zadiste
"Si l'État autorise, l'État doit assumer. Pas les Toulousains", a souligné de son côté le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, dans un communiqué.