Les trois hommes en attente de transfert à la Direction Générale de la Sécurité Intérieuer de Paris, ont été transportés cet après-midi à Montpellier après s'être rendus ce matin aux gendarmes du Caylar (34). Leur avocat témoigne.
Les trois individus considérés comme dangereux et expulsés hier par les autorités turques : Imad Djebali, ami d’enfance de Mohamed Merah et condamné en 2009 à quatre ans de prison pour terrorisme, Abdelouahed Baghdali, époux de Souad Merah (la sœur du tueur au scooter) et Gael Maurize, également connu des services de renseignement pour son implication dans une filière djihadiste, sont arrivés sous bonne escorte vers 15H30 à l'Hôtel de police de Montpellier.
Images J.Morch
Les trois hommes sont en garde à vue, en attendant d'être transférés à Paris, au siège de la DGSI où ils seront entendus par les services français. Ils se sont rendus de leur propre chef ce matin aux gendarmes du Caylar (34) afin de répondre aux questions que souhaite leur poser les services de la DGSI affirme leur avocat.
Interview de M° Le Bonjour, avocat des présumés djiadhistes :
Après leur avoir prêté toutes les destinations possibles, les trois hommes présumés djihadistes ont donc terminé leur périple dans la commune du Caylar, dans l'Hérault (34).
Le beau-frère de Mohamed Merah, un de ses amis d'enfance et un troisième homme de 24 ans, originaire d'Albi se sont rendus à la gendarmerie de ce village, ce mercredi matin, à 11 heures.
"Ils se sont vu notifier leur garde à vue et, conformément à la procédure, ils seront remis à un juge anti-terroriste", a indiqué le colonel Patrick Mascaro, commandant de la gendarmerie du département.
Après trois heures de garde à vue à Lodève, située à 19 km du Caylar, les trois hommes présumés djihadistes ont donc été transférés à l'hôtel de police de Montpellier à bord de trois voitures aux vitres teintées escortées par deux motards et un fourgon de gendarmes, à 15 h 30.
Après leur garde à vue, ils seront remis aux policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Paris, selon des sources proches du dossier.