Pour soulager l'un de ses centres d'enfouissement, le SMECTOM, l'organisme qui gère une grande partie des déchets des Ariégeois, envisage la mise en place d'une redevance basée sur la quantité de détritus non recyclables jetés par les particuliers.
En Ariège, les particuliers adeptes du sac poubelle pourraient bientôt réfléchir à deux fois avant de jeter leurs déchets... Une nouvelle redevance est à l'étude. Ils pourraient bientôt devoir payer en fonction de la quantité de détritus non recyclables qu'ils jettent.
Réduire l'enfouissement
Avec cette redevance, le SMECTOM entend inciter les particuliers à recycler davantage. Pour l'organisme qui gère 80% des déchets des Ariégeois, c'est devenu une nécessité. La loi de transition énergétique de 2015 l'oblige en effet à réduire drastiquement la quantité de déchets non valorisables enfouis sur son site de Berbiac à Manses d'ici deux ans. "Actuellement, on enfouit 48 000 tonnes par an" explique Florence Rouch, la présidente du SMECTOM du Plantaurel "et en fait, la loi nous oblige à réduire ça d'un tiers d'ci 2020".Un abonnement à l'année
Pour inciter ses usagers à faire le tri, le SMECTOM envisage de mettre en place un abonnement fixe basé sur un nombre de collectes à l'année. Si les usagers dépassent ce nombre, la facture augmentera. Un système qui se veut égalitaire mais que l'Intersyndicale du SMECTOM juge moins équitable qu'une taxe basée sur les revenus des personnes.Voyez le reportage de Margaux Dubieilh et Pascal Dussol :